Gregory Porter

S’il existait un tableau d’honneur des Grands Ducs (on y songe), le nom de Gregory Porter y apparaîtrait sans aucun doute en lettres d’or. Costard trois pièces de rigueur à la ville comme à la scène, le californien d’origine est également le seul homme au monde à pouvoir porter une chapka chaque jour de l’année avec autant de classe.

Mais sa véritable signature est avant tout vocale. Car une fois derrière le micro, Gregory Porter jazze avec l’insolence de celui qui, après seulement trois albums, s’impose d’ores et déjà comme un grand nom du genre. Blue Note ne s’y est d’ailleurs pas trompé. En signant l’artiste pour son dernier opus, le célèbre label de jazz a sans doute mis la main sur un talent qui (on l’espère), marquera les prochaines décennies. C’est d’ailleurs grâce à Liquid Spirit, sorti en 2013, que Gregory Porter a remporté le Grammy Award du meilleur album de jazz vocal le 26 janvier dernier.

Sa voix de velours envoutera l’Olympia ce soir à l’occasion de son unique représentation dans la capitale. La mythique salle parisienne affiche complet depuis plusieurs semaines pour ce qui s’annonce être un des concerts les plus « Grands Ducs » de ce début d’année.

Pour ceux qui essuieraient une larme à l’idée de manquer l’événement, il est encore temps de se rattraper en arrachant un des derniers billets disponibles pour son prochain live dans une salle intimiste (il se produira à l’Embarcadère à Aubervilliers le 19 mai). La tournée française du baryton pourrait ensuite prendre le chemin des festivals (il est déjà au menu de Jazz à Sète le 17 juillet) dont les programmations ne sont pas encore officialisées. Sans doute en tête d’affiche…

Damien Guillou