Horlogerie
Montres vintage sous le marteau à Monaco
29 JUIN . 2016
Les ventes aux enchères permettent de s’offrir une rareté d’époque pour le prix d’une belle montre neuve. Un placement comme un autre, la satisfaction d’arborer un bel objet en plus. A condition de se montrer vigilant quant à l’authenticité et l’état du modèle convoité. Une vente Artcurial, animée par des experts de renom, est un gage de tranquillité. Rendez-vous donc à Monaco le 18 juillet prochain pour la prochaine vacation horlogère de la maison, qui présente à cette occasion près de 400 montres, de 1 000 à plus de 200 000 euros. Voici nos coups de cœur pour cette vente qui s’annonce exceptionnelle.
HEUER « Camaro », vers 1960
Chez Heuer, tout le monde connaît la Monaco ou la Monza, moins la Camaro, lancée en 1968 et dont le nom fait référence à la sportive Chevrolet du même nom. Le modèle n’est plus produit depuis longtemps, et c’est fort dommage tant son pouvoir de séduction est élevé. En version or, son boîtier « coussin » alternant les finitions polies et brossées est juste magnifique.
Estimation 6 000 – 8 000 €
HEUER « Silverstone », ref. 110.313, vers 1970
Lancé en 1974, à une époque où Tag Heuer s’appelait simplement « Heuer », le chronographe Silverstone inspire nombre de créations actuelles surfant sur la tendance vintage. Autant casser sa tirelire et s’offrir l’original… Ce splendide exemplaire, presque neuf d’origine, est une opportunité à ne pas manquer.
Estimation 4 000 – 6 000 €
AUDEMARS PIGUET « Heure Universelle », vers 1942
Du début des années 1940, cette AP en acier a la particularité de posséder à 3 heures un sous-cadran indiquant l’écart entre les principaux fuseaux horaires. Une sorte d’heure universelle rudimentaire… On apprécie surtout le cadran très épuré, ainsi que les proportions très actuelles de ce rare modèle qui ne fait pas du tout son âge.
Estimation 8 000 – 12 000 €
PATEK PHILIPPE « Nautilus », 1995
Pour ceux qui cherchent à investir, la Nautilus reste une valeur sûre. Mais attention, il s’agit ici d’une référence 3800 aux dimensions revues à la baisse par rapport au premier modèle. A réserver aux poignets les plus mince, donc. Mais voilà une montre valorisante à porter en toutes occasions et qui s’apprécie d’année en année. Que demande le peuple ?
Estimation : 18 000 – 25 000 euros
ROLEX « Cosmograph Daytona », 1977
Pour nombre d’amateurs, la Daytona reste le Graal absolu, surtout les versions « Paul Newman » des années 1960 qui affolent régulièrement les compteurs en ventes publiques. Cette autre variante, réalisée spécialement pour les Emirats Arabes Unis, reconnaissable à son emblème sur le cadran, est également très recherchée des collectionneurs. Son petit nom ? La « Daytona Eagle ». Un chrono acier qui vaut son pesant d’or…
Estimation : 120 000/180 000 €
ROLEX « Turn-O-Graph »
Présenté en 1953, le modèle Turn-O-Graph original n’a été produit que pendant trois années. Il s’agissait alors d’une simple Oyster Perpetual, mais équipée d’une lunette rotative lui permettant de mesurer des temps inférieurs à 60 minutes. Le modèle a été réédité à partir de 2003. Cet exemplaire à la belle patine a conservé le cadran d’origine « nid d’abeille » équipant les premières versions.
Estimation 25 000 – 35 000 €
Bertrand Waldbillig