Rallye Père-Fille : une affaire de famille

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25AVR. 2018

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Rallye Père-Fille : une affaire de famille

25 AVRIL . 2018

Écrit par Bertrand Waldbillig

Quel plus grand bonheur que de pouvoir transmettre sa passion ? A sa progéniture, de surcroît… Partant de ce constat, naissait il y a six ans le rallye Père-Fils, une épreuve de régularité dont le succès ne se dément pas. Pour ne pas laisser ces demoiselles sur le bord de la route, sa déclinaison Père-Fille est créée l’an passé, avec le soutien de la manufacture horlogère IWC. Car la passion des montres, comme celles des belles automobiles, se partage aussi en famille !

Faire une virée à deux…

Les équipages familiaux ne sont pas rares dans les rallyes de voitures anciennes. D’où l’idée de Laurent Blomet, directeur d’Happy Few Racing, de créer en 2012 le rallye Père-Fils. Le concept ? Proposer aux papas férus de voiture de partager une virée de charme avec leur fiston, au gré d’un itinéraire qui change chaque année. Avec aussi un enjeu sportif, pour mieux renforcer la complicité des équipages tout en créant une émulation entre participants. En toute logique, les inscriptions sont réservées aux pères venant avec leur fils… Une règle qui peut connaître quelques exceptions, du moment que l’idée de transmettre d’une génération à une autre est respectée. Bienvenue donc aux oncles et neveux… Un concept décliné au travers du rallye Padre-Figlio (réservé aux Ferrari) et, depuis 2017, du rallye Père-Fille.  

Comme pour son pendant masculin, exit la chasse au chronos, place à la ponctualité avec une course de régularité. Pour les néophytes, il s’agit de définir une vitesse moyenne au début de la course, et de s’y tenir au plus près possible jusqu’à l’arrivée. Tout le monde peut donc remporter la victoire, peu importe le nombre de chevaux présents sous le capots.

De fait, le plateau d’une vingtaine de voitures (contre environ trois fois plus pour le Père-Fils) est très varié : de l’exception, avec une BMW 507, une Aston Martin DB5 ou encore un roadster Mercedes 300 SL, de la GT moderne avec plusieurs Porsche 911 dernière génération, et quelques youngtimers comme une Maserati Quattroporte des années 90…

… sur les routes basques

Placé sous le signe du partage et de la convivialité, le rallye Père-Fille privilégie les belles petites routes et les étapes de charme. Cette seconde édition avait lieu dans le Pays Basque, au départ de Biarritz. Comme une évidence, l’ensemble des équipages était logé dans l’Hôtel du Palais, le plus prestigieux Palace du Sud Ouest.

Réparti sur deux jours, le parcours d’environ 350 kilomètres (dont 250 le samedi) faisait grimper le cortège dans les collines de l’arrière-pays biarrot. L’auberge Ostapé, un ravissant hôtel cinq étoiles perdu dans la montagne accueillait le rallye samedi midi, tandis que le repas de clôture et la remise des prix se tenaient dimanche à l’Atelier Gaztelur, à quelques kilomètres de Biarritz.

En 2019, le prochain rallye Père-Fille se déroulera en Normandie, au départ de Deauville. Cette année, Happy Few Racing organise également les 1000kmGT du 7 au 10 juin sur les routes du Lubéron, tandis que la septième édition du Rallye Père-Fils aura lieu dans les Alpes. Le Padre-Figlio partira lui de Monte-Carlo le 19 octobre. Comme son nom l’indique, Happy Few Racing ne donne donc pas dans le rallye-saucisson… Le point commun à toutes ces épreuves est une organisation aux petits oignons et une atmosphère plus feutrée que sportive.

Un horloger dans la course

Laurent Blomet et Arnaud Miara © Mathieu Bonnevie

Inutiles de revenir sur les liens étroits qui unissent l’horlogerie et l’automobile… Rare sont les événements de sport mécanique à ne pas compter parmi leur sponsors une marque de montre, et IWC est l’une des plus actives en la matière. Partenaire de Mercedes-Amg ou encore du Goodwood Festival of Speed, la manufacture horlogère –qui célèbre ses 150 ans cette année- ne cache pas son amour des belles mécaniques. Une passion qu’elle cultive aussi au travers des rallyes Père-fils et Père-fille depuis plusieurs éditions. Arnaud Miara, directeur France d’IWC, prenait d’ailleurs le départ du Père-Fils en 2017 avec son père Jean-Paul. Un partenariat qui ne manque pas de sens, puisque IWC a plusieurs fois proposé des coffrets de deux montres, l’une pour le père, l’autre pour le fils. Ah, l’esprit de famille…

Bertrand Waldbillig (texte et photographies)

En savoir plus
Happy Few Racing, organisateur de l’évènement
IWC, partenaire officiel du rallye
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