C’est aux grands froids que s’est d’abord frotté Marcel Dzama, qui se forme au Canada avant de déménager à New York au début des années 2000. Dessins, peintures, collages, installations et vidéos : l’artiste accumule patiemment un corpus d’oeuvres, d’inspirations (Dada, Bauhaus, l’architecture nostalgique des années 20 dans sa ville natale…) et de réflexions quotidiennes.
Au Maroc, Marcel Dzama découvre les "tons, notamment les bleus et les jaunes (qui) jaillissent dans les villes ou la nature", apprend, observe avec avidité, croque. Les habitants, les coutumes, la mer, le désert, les montagnes. Capturant la culture qui l’entoure sur le vif, il revient à ses premières amours : le dessin, qu’il conduit "parfois vers l’abstraction ou un certain surréalisme…"