Auto
Les grands de ce monde
La Mercedes SL de la série Dallas
19 JANVIER . 2021
À la fin des années 1970, la Mercedes SL type R 107 représente le symbole de réussite ultime, surtout aux États-Unis. Un certain Bobby Ewing de la série Dallas y est sûrement pour quelque chose…
Véritable phénomène de société, Dallas était alors l’une des séries télévisées les plus en vogue. Elle est diffusée pour la première fois sur CBS le 13 avril 1978 et sur une période de 13 ans, un total de 357 épisodes seront tournés, réunissant jusqu’à 90 millions de téléspectateurs par épisode !
L’action prend place à Dallas, au Texas, au sein d’une famille de barons du pétrole et du bétail texan. Rapidement la saga a fait des Ewing la famille la plus célèbre du petit écran.
La série met en scène un univers impitoyable avec des personnages beaux et riches, tantôt séduisants puis rebutants, parfois alcooliques ou meurtriers mais quoiqu’il en soit fort divertissants.
Dallas : Dollars, or noir et grosses cylindrées
L’automobile occupe un rôle majeur dans Dallas : symbole de réussite bien sûr, surtout outre-Atlantique où l’on n’hésite pas à afficher sa fortune. Elle ne tient pour autant pas une place centrale comme dans Knight Rider (K 2000) ou Starsky & Hutch mais elle en devient presque un personnage à part entière, asseyant le charisme de nos héros.
On retiendra l’affection toute particulière de la famille Ewing pour les Mercedes-Benz.
Dénué de la moindre once de moralité, le fils aîné J.R., joué par Larry Hagman, est le héros qu’on aime détester. Il restera au cours des épisodes fidèle aux Classe S, la berline haut de gamme par excellence des grands de ce monde, bons ou mauvais.
Dans les premiers épisodes de Dallas, il roule en 280 SE W116 puis en 450 SEL, plus conforme au standing familiale avec son châssis long et son V8, qu’il remplacera par une 380 SEL de la génération W126 lancée en 1979. Le fabriquant de miniatures lyonnais Majorette en réalisera même la miniature !
La classe à Dallas
Son petit frère, le fringant Bobby James Ewing joué par Patrick Duffy roule quant à lui en cabriolet SL, l’élégante et fort réussie génération R 107 commercialisée entre 1971 et 1989.
D’abord une 450 SL remplacée par une 380 SL de 1981 puis la plus puissante et exclusive de toutes, la 560 SL. Elle sera toujours de couleur rouge et avec un bel intérieur en cuir beige.
Pour les Américains tout particulièrement, Mercedes-Benz incarnait la quintessence du luxe automobile. Quiconque en conduisait une, et encore plus une SL, était considéré comme riche et important. Snooty disent les Américains, cool mais arrogant…
La Mercedes des stars d’Hollywood
Quel est le point commun entre Bobby Ewing, Jonathan Hart et Rick Orville ? Ils roulent tous les trois en SL R107 ! Celle de Bobby est donc rouge, celle de Jonathan jaune et celle de Rick grise.
Richard Gere dans American Gigolo ou Eddie Murphy, dans le premier opus du Flic de Beverly Hills… rouleront aussi en SL R107. On distingue d’ailleurs les versions américaines à leurs gros pare-chocs proéminents et leurs doubles optiques rondes caractéristiques, leur donnant un air plus viril…
A.M
A revoir : la série, disponible sur Canal + !