Weekend d’automne

1. Le Chambard : faire (très) bonne chère à la Table d’Olivier Nasti

Situé à Kaysersberg, que d’aucuns qualifient volontiers de plus joli village français, l’hôtel Le Chambard cultive le charme et l’authenticité des petits hôtels alsaciens typiques. Après plusieurs mois de travaux, l’écrin Relais & Châteaux a troqué l’esprit de ses 33 chambres et suites bigarrées pour un ton plus raffiné mais toujours aussi accueillant, en adéquation avec l’esprit de la maison.

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Les poutres apparentes, les nuances claires, le mobilier en bois brut et les touches de vert évoquent en filigrane la préséance de la nature alsacienne, sur laquelle s’ouvrent toutes les chambres de l’hôtel. Après le déjeuner, on ira d’ailleurs s’adonner à une petite marche vivifiante au milieu des vignes pour rejoindre le château de Schlossberg qui surplombe l’hôtel, et prête son nom à un Grand Clu classé (que, Hardis que nous sommes, on ne manquera bien évidemment pas de déguster).

À l’heure du diner, direction La Table d’Olivier Nasti. On y goûte la cuisine authentique du maître des lieux, MOF 2007, technicien hors pair, qui sait comme nul autre valoriser le terroir local. En témoignent ses créations : Anguille du Rhin au vert laquée aux agrumes, Omble Chevalier cuit à la cire d’abeille ou encore le fameux tartare de cerf des montagnes alsaciennes au caviar osciètre. Une carte à l’équilibre parfait entre tradition et modernité, qui vaut au restaurant deux macarons Michelin et fait du Chef, pour de nombreux observateurs, l’un des candidats les plus crédibles à la troisième étoile dès 2022.

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Le conseil des Hardis : Profiter du plus flamboyant menu gastronomique d’Alsace pour sa précision et sa régularité. Prolonger le plaisir le lendemain à la Winstub du Chambard avec une choucroute royale (9 garnitures) d’anthologie, un beackaoffa pour 2 ou une tête de veau grillée hollandaise / herbes du jardin.

Avec nos amis du Club Yonder, profitez d’une offre spéciale hardie sur les tarifs pour Le Chambard. C’est par ici que ça se passe.

Hôtel Le Chambard
9-13 rue du Général de Gaulle,
68240 Kayersberg

2. Un séjour flamboyant à la Villa René Lalique

En 1920, René Lalique prend ses quartiers au sein du village de Wingen-sur-Moder, où il fait construire sa demeure familiale et sa verrerie. Entièrement réhabilité sous la houlette des architectes d’intérieur Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, l’ensemble se mue désormais en un lieu hybride, à la croisée entre palace et musée (l’officiel se trouvant à quelques encablures), qui détaille le savoir-faire du cristallier à grand renfort d’ornementations raffinées.

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À cet égard, derrière l’authentique façade à colombages de la demeure, le cristal prend pleinement possession des lieux. On le retrouve incrusté sur accoudoirs des fauteuils en velours, aux poignées des robinets des salles de bain, aux boutons des portes et des commodes des chambres, où à travers les sculptures qui égrènent les parties communes et les six suites de l’hôtel.

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Atout de taille de l’adresse : son restaurant doublement étoilé, qui prend place au sein d’un colossal vaisseau de verre imaginé par l’architecte suisse-star Mario Botta, et offre une vue imprenable sur le parc de la propriété. Dirigé par Paul Stradner, ex-disciple de Jean-Georges Klein, il propose une cuisine créative, haute en couleurs et en saveurs. On n’a qu’un seul conseil à suivre obligatoirement : cette langoustine crue, que le Chef Klein travaillait à la fraise et à l’hibiscus, et que Paul Stradner réinvente en version acidulée, escortée de kumquat, de cédrat, de citron vert et de yuzu signés Bachès.

Point d’orgue de ce week-end rutilant : la spectaculaire cave à vins déployée sur 200 m2 sous le restaurant, et abritant une collection de quelque 20 000 flacons.

Le conseil des Hardis : ne pas rater le « Cappuccino pomme de terre – Truffe », servi dans une tasse à café, qui consiste en une savante et aérienne émulsion de patates puissamment truffée. Onirique.

Profitez d’un tarif spécial Hardis en réservant par ici, chez nos amis du Club Yonder !

Villa René Lalique,
18 rue Bellevue,
67290 Wingen-sur-Moder

3. Se perdre dans le prix du « meilleur spa de luxe » 2021, au Parc Hôtel Obernai

Au fil d’une escapade sur la Route des Vins d’Alsace, faire une halte au Parc Hôtel Obernai s’impose comme – si ce n’est une nécessité – un vrai cadeau qu’on se ferait. Niché au sein d’une belle demeure alsacienne, habillée de colombages et d’oriels, l’hôtel cultive l’atmosphère chaleureuse de son passé d’ancienne pension de famille.

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Une ligne directrice que l’on retrouve aussi bien dans ses 61 chambres et suites qu’au sein de sa Stub, ses boiseries historiques et sa décoration chinée, où les locaux viennent déguster une belle cuisine de terroir alsacienne pimentée d’une pincée de modernité.

Une ambiance qui change radicalement lorsque l’on pénètre au sein du spa de l’établissement, inspiré par les eaux du Japon et le mystère englouti de Yonaguni. Inauguré en 2020 après trois années de travaux (et la bagatelle de 11 millions d’euros d’investissements), l’écrin ne vole pas son titre de « meilleur spa de luxe » de l’année 2021.

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Déployé sur plus de 3500 m2, il se dote d’un labyrinthe aquatique dans lequel on se perd volontairement, afin de tester les couloirs d’eau, les multiples bassins, les salles thématiques (« Lava », « Amazon », « Geyser », etc) qui constituent cet immense dédale marin. Ajoutons à cela une multitude d’espaces bien-être inédits, tels qu’un sauna panoramique, des bains turcs, une snow cave, et de nombreux rituels signature à la carte, et l’on tient là l’un des plus beaux hôtels spa d’Alsace, mais aussi d’Europe. Mention spéciale également pour la piscine à débordement jouxtant le Yuzu Bar, où l’on conclut l’expérience sur une note gourmande aux accents exotiques.

Le conseil des Hardis : prévoir au moins deux demi-journées pour pouvoir tester l’ensemble du parcours marin, les 7 douches sensorielles, les lits à eau chauffés dans la grotte de sel, les salles de repos, et les multiples sauna…

Pour une ristourne très hardie au Parc Obernai, on réserve par ici !

Le Parc Hôtel Obernai,
169 Route d’Ottrott,
67210 Obernai

Hep, vous êtes Hardis, profitez-en ! Pour bénéficier d’offres spéciales en Alsace, c’est par ici que ça se passe.

4. Parcourir le monde depuis Colmar à l’hôtel Esquisse

Depuis quelques semaines, une nouvelle adresse dessine la facette chic et branchée du centre de Colmar : L’Esquisse, un hôtel & Spa 5 étoiles, inauguré sous le giron de MGallery Hotel Collection. Niché au cœur du Champs de Mars colmarien, ce boutique hôtel contemporain s’impose comme une destination à privilégier pour découvrir d’un pas tranquille les splendeurs de Colmar.

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Sa localisation idéale permet en effet de rejoindre en un instant le musée Bartholdi, la Petite Venise et ses traditionnelles maisons à colombages, le village Hansi et son musée, tout en découvrant les ruelles pittoresques du centre historique. Pensé comme un « resort urbain », l’hôtel s’attache à célébrer l’élégance de l’art de vivre à la française, tout en l’inscrivant dans l’air du temps. En témoigne l’atmosphère feutrée de ses 62 chambres, suites et penthouses, dont la déco contemporaine navigue dans les années 50 et 70 pour puiser ses inspirations.

Enfin, côté gastronomie, le Chef Jean-Yves Schillinger propose, au sein du restaurant JY’S, une cuisine créative et éclectique, qui réussit le pari de réconcilier produits du terroir et saveurs venues des quatre coins du globe. On commence la balade avec un foie-gras poêlé à la badiane et à la rhubarbe, pour enchainer sur une canette de Barbarie laquée au cassis, et conclure en apothéose avec ce millefeuille et sa nougatine de pralines roses, flanqué de fraises au coulis de poivrons rouges. Une virtuosité qui a d’ores et déjà valu à l’établissement deux macarons Michelin.

Le conseil des Hardis : réservé aux amateurs de boutique hôtels design situés en plein centre-ville, mais au calme. Des Soins visage à réserver à l’avance, signés Clarins. 

Hôtel Esquisse
2, Avenue de la Marne,
68000 Colmar

5. L’hôtel Cour du Corbeau, pour découvrir le Strasbourg d’antan

Séjourner au sein de l’hôtel Cour du Corbeau, c’est se plonger dans une partie de l’histoire de Strasbourg. Édifiée au XVI^ème siècle, l’ancienne auberge peut s’enorgueillir de compter parmi ses illustres visiteurs Mozart, l’Empereur d’Allemagne, le Roi de Prusse ou encore le Maréchal de Turenne. Fermée au XIX^ème siècle puis peu à peu laissée à l’abandon, la Cour du Corbeau dévoilait en 2009 un nouveau visage, après deux années de travaux titanesques destinés à lui rendre sa splendeur d’antan.

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Férus d’histoire et de patrimoine, réjouissez-vous à l’idée d’arpenter ses innombrables couloirs et ses coursives en bois ouvragé, admirant çà et là les antiques statues et vitraux qui constellent les lieux. En quelques enjambées, rythmées par le tintement des carillons de la cathédrale gothique qui domine Strasbourg, vous rejoindrez le musée historique de la ville, le Palais Rohan et le quartier de la Petite France en longeant les quais.

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S’il ne possède pas à proprement parler de restaurant, l’hôtel Cour du Corbeau ne fait cependant pas l’impasse sur les plaisirs de la chère (vous l’avez ?). On nous propose ainsi plusieurs formules de petit-déjeuner, servies en chambre ou en salle ; de douceurs pâtissières à déguster dans les anciennes écuries à l’heure du goûter, ou encore de cocktails créatifs, accompagnés de planches de fromages et charcuteries. Pour dîner, le plus difficile reste encore de choisir parmi la kyrielle de restaurants qui émaillent le centre-ville piéton.

Le conseil des Hardis : l’hôtel le meilleur marché de notre sélection, idoine pour les férus du Strasbourg historique et des colombages. Pour dîner, la winstub « Au Pont Corbeau », à 200 mètres de l’hôtel, s’avère l’une des meilleures de la ville.

Hôtel Cour du Corbeau
6-8 rue des Couples,
67000 Strasbourg

M.P