Nos 7 bistrots parisiens préférés quand vient l’automne

Chez Astier.

1. Chez Astier, Paris XI

Astier, c’est un peu l’un de nos doyens de bistrots, gloire de l’après-guerre, institution-nappe-à-carreaux ouverte en 1956. Rassurez-vous, le bistrot s’est parfaitement adapté à l’époque : on déguste avec joie nos harengs pommes à l’huile et notre agneau de lait dans le décor qui a conservé toute sa patine, ambiance déjeuner de travail des années 70 (oui, ceux qui duraient des heures et qu’on jalouse encore). Terminez par le baba au rhum, valeur sûre.

Lisez notre critique complète d’Astier par ici.

Au Café des Ministères.

2. Au Café des Ministères, Paris VII

On a encore du mal à se remettre du majestueux vol au vent, volaille fermière, ris de veau, asperges vertes et morilles qui a soufflé toute forme de résistance chez nous au Café des Ministères (image à la une, ndlr). Nappé d’un jus crémé onctueux et délicat, le feuilleté croquant, les champignons dansant avec les suprêmes de volaille et les hauts de cuisse… Un poème, un hommage à notre cuisine française bourgeoise chérie.

Pour retrouver notre expérience complète du café des Ministères, c’est ici.

A la Poule au Pot.

3. A La Poule au pot, Paris Ier

Il est vrai qu’avec l’arrivée du chef Jean-François Piège aux commandes de La Poule au pot -mythique bistrot des Halles où des années durant, le Parigot venait conclure son ivresse et se réchauffer le gosier d’une volaille- les prix ont pris un sacré coup. Mais on vous le garantit : la table vaut le détour. De l’os à moelle au quasi de veau au four, champignons, crème au Savagnin, en passant par la Poulette de Bresse au pot accompagnée de ses tendres légumes, jusqu’au feuilleté de ris de veau aux morilles et ses allumettes de frites à n’en plus finir… Non, décidément, vous ne regretterez rien. Le réconfort est total avec l’île flottante aux pralines roses. Notre péché mignon ? Arroser tout ça d’un grand jet de vin corse.

Découvrez notre critique complète de La Poule au pot par ici 

Chez Marcel.

5. Chez Marcel, Paris VI 

Chez notre ami Pierre, on est toujours bien reçu. Qui que vous soyez, ce n’est pas seulement la cuisine qui vous redonnera le sourire, c’est aussi l’atmosphère si simple, si bienveillante, si joyeuse de chez Marcel. Amateurs de cuisine lyonnaise bourgeoise et franche, préparez-vous au festival de cochonnailles, du pot de Côtes, de quenelles et de tartes aux pralines roses. Notre pêché mignon ? La grande casserole en cuivre remplie de coques et de leur sauce crème, vin blanc, persil qui nous rend littéralement zinzin. Arrosez tout ça, pour faire passer le repas, d’un coup de Gentiane -sans doute la plus grande collection de la capitale.

Pour tout savoir de chez Marcel, c’est ici

A la brasserie Bellanger.

6. Brasserie Bellanger, Paris X

Bons-petits-plats-petits-prix dans un décor bucolique vert tendre, près de la Gare du Nord. En somme, une espèce de retour aux sources du bistrot à l’ancienne… C’est simple, bon, sans esbrouffe, des rillettes de Mamie Bellanger à la bonne vieille saucisse (de Laguiole au couteau, jus de viande mijoté 8 heures), purée (au beurre salé de baratte). Oui, on a fait un puits. Et on y a glissé la sauce. N’oubliez pas de déguster le Paris-Brest, incontournable de la maison, monté minute, praliné généreux…

Pour relire nos impressions complètes de la brasserie Bellanger, c’est par ici

Au bistrot Flaubert.

7. Bistrot Flaubert, Paris XVII

Dans les contrées lointaines (néanmoins largement appréciées) du dix-septième arrondissement parisien, un bistrot fait figure d’autorité : c’est Flaubert-d’à-côté, qui vous invite généreusement à vous planquer une heure ou deux (ou trois, ou quatre) au milieu de son décor simple et canaille et de ses plats réconfortants. La dernière fois qu’on y est allés, le pâté-croûte a assouvi nos plus profonds désirs. Depuis, le chef a changé, et ce ne sont plus des influences coréennes mais italiennes qui se mêlent aux classiques français de notre cuisine bistrotière (et à sa carte des vins réservant quelques surprises !). On ne doute pas que la qualité absolue des produits soit, toujours, au rendez-vous.

Retrouvez notre critique complète du Bistrot d’à côté-Flaubert ici.

Au bistrot Belhara.

8. Bistrot Belhara, Paris VII

On le suit depuis quelques années, désormais, Thierry Dufroux. On aimait déjà sa cuisine au Bistrot Volnay. Passé par Guérard, Loiseau et Ducasse, le chef officie depuis chez lui, à Belhara, dans un bistrot de poche au décor rassurant -menu à l’ardoise, banquette de velours rouge, carreaux de ciment- qui nous a toujours régalés de gibier, de petits pâtés chauds, de volaille piquée de lard, de cèpes d’Auvergne. On s’y sent bien. On y mange bien. On y boit bien. C’est tout ce qu’on demande en cette saison.

Pour relire notre expérience complète du bistrot Belhara, c’est là.