La Mirande, l’hôtel de luxe d’Avignon par excellence

Idéalement situé dans le centre d’Avignon

Ce week-end-là, on avait justement envie de quelque chose de classique. Oui, un bon vieil hôtel de luxe dans le sud, respirant l’art de vivre à l’ancienne, le lit moelleux et l’imprimé fleuri. La Mirande, c’est un peu comme rentrer à la maison, chez grand-mère, en version luxueuse, au confort douillet dans des draps de soie.

Une façade voulue par l’architecte Pierre Mignard au XVIIe siècle, 26 chambres raffinées dont une suite, les murs tendus de tissus désuets évoquant le XVIIIe siècle aux thèmes du singe savant, de la rivière enchantée ou encore de la roseraie, les salles de bains en marbre, les hautes fenêtres révélant qui le jardin fleuri, qui l’imposant Palais des Papes… L’hôtel de la Mirande est perché au faîte du chemin de centre-ville d’Avignon menant à la forteresse médiévale.

Confort indécent à La Mirande

Lorsque les actuels propriétaires, les Stein, récupèrent la demeure dans les années 80, ils font appel au grand nom de la décoration François-Joseph Graf qui formalise pour La Mirande ce mélange de XVIIIe et de XIXe siècles qui caractérise tant les lieux. Lumière, harmonie, confort chaleureux : voilà ce qui vous attend une fois passé le double-battant de l’entrée et posé le pied sur les tomettes rousses.

Et ce confort, il est presque indécent, comme on l’aime aux Hardis d’ailleurs : on se vautre dans la fleurette et la toile de jouy, on disparaît sous cette grande couette rebondie, d’où on sortira un orteil pour goûter aux succulentes pâtisseries qu’on a eu la gentillesse de nous apporter là-haut, dans notre antre de douceur, on oublie le temps dans la grande baignoire avec vue sur le ciel, et si personne ne venait nous tirer de cet espèce d’état de Marie-Antoinette de pacotille, on y passerait bien plusieurs jours de rêverie.

Fort heureusement pour notre cervelle ramollie, il y a de quoi observer dans les parties communes : c’est que La Mirande dispose d’une foule de recoins et de petits salons, souvent tapissés aux murs de tons chauds et de tableaux. Il y a l’enfilade, côté jardin, du petit salon à la lumineuse salle à petit-déjeuner. Il y a le bar, plus intime et plus sombre. Il y a le hall d’entrée, baigné de lumière naturelle aux airs de jardin d’hiver.

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Au sous-sol, on visite les anciennes cuisines du XIXe siècle, toutes en faïence et en fonte, où l’on donne encore des cours de cuisine ouverts au public. Avant de remonter vers le restaurant, où officie le jeune chef Florent Pietravalle et ses secrets d’alchimiste (qu’on avait découverts dans les entrailles de l’hôtel, souvenez-vous).

Deux ou trois bonnes adresses avignonnaises

Bon, puisque vous êtes là, profitez-en pour visiter le Palais des Papes évidemment, mais aussi, si vous avez un peu de temps, à la superbe Abbaye de Saint-André à Villeneuve-Lès-Avignon, qui n’est pas du tout celle que vous croyez, et tant que vous y êtes, en rentrant dans le centre d’Avignon, allez goûter les différentes pizzette sur le pouce à Come a Roma. De quoi renifler un petit air de printemps en avance…

E.C

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