Les meilleurs rosés de l’été

Ah, le rosé. Après une enquête sur les bons rosés, un reportage sur « le meilleur rosé du monde » et une première sélection des rosés de l’été, on y revient toujours… Cette fois-ci, on s’est réunis chez Rooster, qui est un peu notre QG Hardi : pas très loin de la rédaction, hyper frais, bon et inventif, ce restaurant tenu par Frédéric Duca, le chef marseillais dont on vous parlait par ici, a tout pour nous enthousiasmer. Une adresse toute désignée, donc, pour notre dégustation des meilleurs rosés de l’été.

1. Château La Coste, le plus subtil  

Ce Grand vin rosé 2020, en bio, nous a régalé. Belle fraîcheur, arômes de fruits blancs et d’agrumes lui confèrent un subtil et agréable équilibre. Ce fut aussi l’occasion de se remémorer quelques souvenirs du château La Coste, tout près d’Aix-en-Provence, dont la fondation est un véritable paradis de l’art contemporain.

Château La Coste, Grand Vin Rosé, 2020.
Cépages : syrah, grenache,
26,50€*
L’avis de Gérard, grand amateur de litote : « C’est vraiment pas mauvais pour un rosé ! »

Psst. N’oubliez pas que vous pouvez bénéficier de tarifs privilégiés à la Villa La Coste, l’hôtel très sélect du Château La Coste, près d’Aix-en-Provence, avec le code HARDIS25. C’est par ici que ça se passe.

2. L’invitation de Jean-André Charial, le plus poétique 

Jean-André Charial qui dirige l’Oustau de Baumanière, le célèbre trois étoiles au cœur des Alpilles aime les rosés de caractère. Celui-ci issu de vignes conduites en biodynamie en est un. C’est une balade aromatique dans la garrigue des Baux-de-Provence, ce pays de Cocagne loué par Baudelaire dans L’invitation au voyage… « Un vrai pays de Cocagne, où tout est beau, riche, tranquille, honnête ; où le luxe a plaisir à se mirer dans l’ordre ; où la vie est grasse et douce à respirer ». 

L’invitation, Jean-André Charial, IGP Alpilles.
Cépage : 100% grenache.
14 €
L’avis de Vincent, un mec expressif : « J’aime bien celui-là ! »

3. Château Saint-Anne, le plus enthousiasmant 

Ah Bandol ! Ce rosé a fait l’unanimité ! En clair, ce domaine, qui est l’un des premiers à avoir initier le bio dans l’appellation ne déçoit jamais. Château Saint-Anne est un rosé de gastronomie, vineux, avec d’élégants arômes floraux, une douche d’épices et une belle complexité.

Château Saint-Anne, Bandol, 2020.
Cépages : grenache, mourvèdre, cinsault.
26 €
L’avis de Frédéric Duca, le chef : « Saint-Anne, j’ai adoré ! »

4. Domaine du Paternel, le plus aromatique  

Après Bandol, Cassis… Avec ce joli rosé de l’incontournable Domaine du Paternel, on est sur un nez flatteur, à l’aromatique florale bien développée. En bouche, le vin est rond et équilibré, du genre à vous prendre par la main pour vous servir un deuxième verre.

Domaine du Paternel, Cassis.
Cépages : grenache, cinsault.
20 €
L’avis de Valentine, fine bouche  : « Hum… on dirait presque qu’il y a du muscat dedans ! » 

5. Domaine Arretxea, le plus puissant 

Direction le Sud-Ouest avec cet Irouléguy 2019 qui a de bien larges épaules pour un rosé. Structuré, vineux, frais, et assez puissant (merci le tannat !), c’est un rosé qui accompagnera de beaux dîners qui se prolongent dans la nuit.

Domaine Arretxea, Irouléguy, 2019,
Cépages : tannat, cabernet-franc, cabernet-sauvignon,
14 €
L’avis d’Elsa, esthète : « Non mais tu as vu la couleur de ce rosé ! »

6. Grâce des anges, le plus rafraîchissant

Ce rosé bio du Château de Castigno dans le Languedoc présente un bel équilibre fraîcheur/fruits. Un rosé comme on les aime pour débuter la soirée au bord de la piscine ou en préparant l’apéro.

Château de Castigno, Grâce des anges,
Cépages : syrah, cinsault, carignan.
14 €
L’avis de Christelle : « Celui-ci, c’est mon préféré ! »

Hep ! Castigno, c’est aussi un hôtel. Pour y séjourner en bénéficiant d’avantages hardis allant jusqu’à -25% sur le tarif habituel, utilisez le code HARDIS25 et cliquez ici !

7. Domaine Les Chancel, le plus désaltérant 

Rosé n°1, en AOP Ventoux, est le rosé que l’on boit bien frais sous la tonnelle. Et il y a  toujours quelqu’un pour dire : « mais elle était plus petite que d’habitude cette bouteille non ? » Au nez, des arômes de pamplemousse et de fruits rouges, en bouche on tend vers les fruits exotiques, un équilibre très réussi.

Domaine Les Chancel, Le Rosé N°1.
Cépages : cinsault, grenache, syrah.
12 €
L’avis de Nicolas, prévoyant : « J’en commanderais bien 2 ou 3 caisses pour les vacances »

8. Strawberry Fields, le plus sucré 

En 2010, Stéphane Rocher de la Ferme de Mont Benault, en Anjou, a oublié de vendanger quelques rangs de gamay. Ils ont passerillé au soleil. C’est ainsi que cette cuvée est née. Peu d’alcool, 11% et 60 grammes de sucre résiduels environ, des arômes de fruits rouges et de bonbons anglais, ce rosé ravira les becs sucrés. 

Ferme du Mont Benault, Strawberry Fields, Rosé d’un jour.
Cépages : pineau d’Aunis, gamay,
12,50 €
L’avis d’Emmanuel, dit tonton rosé : « Y’a de la fraise, y’en a ! »

9. Terrebrune, le petit jeune

L’une des caractéristiques des rosés de cet emblématique domaine de Bandol où les vignes sont plantées en restanques face à la Méditerranée, est leur potentiel de garde. Mais cela n’empêche pas ces rosés de caractère d’être délicieux dans leur jeune âge ! Fleurs et fruits exotiques, notes vanillés, et rafraîchissante minéralité (coucou les calcaires du Trias !)  vous vaudront des compliments sur le choix du vin.

Domaine de Terrebrune, Bandol, Rosé 2021
Cépages : mourvèdre, grenache, cinsault
20 €
L’avis de Fred : « J’ai dégusté le 2015 récemment, il était dingue ! »

10. Domaine de Métifiot, le plus moderne

Très joli rosé bio de ce tout jeune domaine situé dans un paradis qu’on nomme Les Alpilles. Subtil, délicat, complexe, merci aux 7 mois d’élevage en cuve inox, long et frais grâce notamment à l’absence de fermentation malolactique… N’en jetez plus ! C’est un grand rosé de gastronomie qui s’accordera aussi bien avec une soupe de poissons de roche, qu’une daube d’agneau.

Domaine de Métifiot, Rosé 2021, AOP Les Baux de Provence.
Cépages : grenache noir, cinsault.
23 €
L’avis d’Elsa : « Avec ce rosé, la saison de la bouillabaisse est ouverte ! »

N.B