Nos idées d’hôtels pour un week-end en amoureux en France

A l’Oustau de Baumanière aux Baux de Provence, la grande histoire de la gastronomie se mêle à la vie culturelle des années 50, aux anecdotes convoquant Christian Dior, Albert Camus ou Jean Cocteau. L’Oustau de Baumanière ouvre ses portes en 1945 par Raymond Thuillier, le grand-père de l’actuel propriétaire Jean-André Charial.

L’homme entame alors une seconde vie après une carrière dans l’assurance, son rêve est d’ouvrir une table gastronomique dans le sud de la France. Il fait le pari d’investir dans ce val où les maisons et fermes semblent à l’abandon. Il redonne vie à une bâtisse du 17ème siècle et ouvre un établissement doté de quelques chambres. La magie des lieux opère rapidement, la réputation de la table attire toujours plus de monde. Le futur président de la République, Georges Pompidou, découvre les lieux dès 1947, il est alors conseiller technique dans une administration à Paris chargée du tourisme.

© Virginie Ovessian Photographe

Raymond Thuillier et Georges Pompidou demeureront amis, Baumanière fera partie des suggestions d’étapes pour plusieurs chefs d’État en visite officielle en France.  La mort de Raymond Thuillier en 1993 laisse cette maison à présent légendaire aux mains de Jean-André Charial et de son épouse. Rénovations et nouveaux établissements marquent les années 2000, Jean-André Charial sait s’adapter à son époque, aux nouveaux modes de voyage. La cuisine gastronomique n’en perd pas pour autant son caractère exceptionnel. L’expérience d’un déjeuner ou d’un dîner à l’Oustau de Baumanière demeure un moment de grande émotion.

 

Ce qui fait la différence

L’histoire des lieux, le passage de relais avec une nouvelle génération invite à un voyage gastronomique d’une rare poésie. Jean-André Charial a fait appel pour le seconder au chef Glenn Viel. L’homme réussit dès ses premiers pas aux côtés de Charial à séduire la clientèle d’habitués et les plus redoutables critiques gastronomiques.

© Virginie Ovessian Photographe

Le duo fonctionne donc à merveille. L’Oustau de Baumanière regarde en avant, épouse les préoccupations de son temps avec un sublime menu tout légumes  et fourmille de projets. Le domaine s’est enrichi d’un superbe verger, Baumanière continue d’attiser les rêves d’une famille hors du commun qui a écrit une des histoires les plus remarquables de la gastronomie française.

L’hôtel Belles Rives est un lieu de mémoire, il raconte la Côte d’Azur à son apogée. L’écrivain. F. Scott Fitzgerald, auteur mythique de Gatsby le Magnifique, s’était entiché de ces lieux dans les années 20, dans l’entre deux guerres flamboyant de la French Riviera. Avec son épouse Zelda, il demeure quelques années dans la Villa Saint Louis, située à la place de l’actuel hôtel. Marianne Estène-Chauvin, propriétaire du Belles Rives, a su avec talent conserver une âme à cet établissement rare, offrir un hébergement de grande qualité et s’ouvrir à la création actuelle.

© Mathieu Cellard

« Les artistes tissent toujours des fils narratifs autour de leurs images, j’ai construit le Belles Rives à partir de mon histoire personnelle. C’est là que je suis bien et les clients entretiennent ce même rapport singulier avec cette maison, construisant eux aussi leur propre fiction du bonheur, à travers le prisme de leurs souvenirs de vacances  » déclarait t-elle à propos de cette aventure hôtelière singulière. L’hôtel est à présent dirigé par Antoine Estène-Chauvin, le fils poursuit une des sagas familiales les plus glamours de la Côte d’Azur.

 

L’exceptionnelle situation de l’hôtel face à la mer à la lisière du Cap d’Antibes fait du Belles Rives un lieu d’exception sur la Côte d’Azur avec un accès direct à la mer. La plage, le promontoire d’où partent les amateurs de ski nautique s’agitent aux beaux jours.  Les chambres avec vue mer plongent sur la Méditerranée.

© Mathieu Cellard

On ne manque pas de dîner à La Passagère, le restaurant étoilé dirigé par le chef Aurélien Véquaud est une ode au meilleur de la Provence. La salle du restaurant est remarquable, une plongée art déco dans les années 30 où l’on ne serait pas étonné de croiser de croiser Zelda et F. Scott Fitzgerald.

Hôtel Le Nessay, le boutique hotel pour un weekend romantique en Bretagne

Posée sur la presqu’île du Nessay à Saint Briac cette bâtisse de briques rouges datant du XIXè, dominant la plage de la Grande Salinette et ses cabines de bains, a gardé tout le charme d’une maison de famille. Revu par Dominique Bergerault, architecte et Stéphanie Cayet, architecte d’intérieur l’hôtel évoque une maison de vacances : photos d’enfants, bottes et chapeaux dans l’entrée…

Il comprend 17 chambres et suites distribuées dans trois lieux : Le château, les deux poternes à l’entrée du parc et l’annexe à la lisière de la plage. Le chef Thomas Estrader travaille les produits locaux : poissons et fruits de mer et viandes à la rôtissoire. Pour une détente totale le spa estampillé Phytomer saura combler toutes les attentes. Le soir ne pas zapper un verre au bar ou sur la terrasse : son exposition plein ouest permet un joli coup d’oeil sur le coucher de soleil : so romantic ! 

Ce qui fait la différence : pour un week-end en amoureux, la suite Nessay est incontournable ! Perchée au dernier étage, d’une superficie de 55 m2, elle dispose d’une vaste terrasse offrant une vue spectaculaire sur la côte d’Emeraude, on y dort dans la tourelle dotée d’un lit rond, une jolie expérience ! Et si l’on recherche un séjour pour se ressourcer, le spa propose soins et massages à 30 mètres de la plage.

Le Nessay
bd du Bechay, 35800 Saint-Briac-sur-Mer.
Tél. : 02 99 21 02 10

Par Adine Fichot-Marion

Monsieur Aristide à Paris

A deux pas de la butte Montmartre, endroit romantique, s’il en est cet immeuble du XIXème siècle est devenu Monsieur Aristide, un 4 étoiles et boutique hotel de la collection Adresses Hotels, qui compte six adresses à Paris, dont Monsieur Georges près des Champs-Élysées.

© Benoit Linero

A l’image du quartier il se dégage du lieu une ambiance bohême tout au long des 25 chambres, parmi lesquelles on trouve deux suites avec balcon et deux suites avec jardin. La designer Marion Collard : les clubs Tigre Yoga, des maisons privées… a mélangé les styles et chiné une grande partie du mobilier et des objets de déco : fauteuils en bambou, lampes en céramique Belle Epoque, vieux postes de radio transformés en enceintes Bluetooth, jukebox, miroirs à effet vieilli et un superbe comptoir de bar en acajou.

Au restaurant façon bistrot parisien, le Café Aristide, où l’on adore le sol en terrazzo, place à une cuisine aux accents méditerranéens, aux assiettes à partager et aux producteurs locaux comme en témoignent la bière brassée à la Goutte d’or et le café torréfié par Lomi. Même ambiance au bar où les cocktails affichent negroni, limoncello et vermouth.

Ce qui fait la différence : le patio végétalisé inattendu dans ce quartier ! Ultra romantique !

Monsieur Aristide
11, rue Ambroise Thomas, 75009 Paris.
Tél. : 01 42 46 86 46

Hôtel Richer de Belleval, pour un weekend en amoureux au cœur du vieux Montpellier

En plein cœur de Montpellier, Le Richer de Belleval un cinq étoiles, membre des Relais & Châteaux, a pris place dans un hôtel particulier du XVIIè siècle, classé monument historique. On attendait cette ouverture avec impatience ! C’est chose faite depuis juin dernier après 4 ans de travaux. L’hôtel abrite 15 chambres et 5 suites différentes au luxe absolu et à la déco originale signée du designer Christian Collot « créateur d’ambiance ».

Chaque étage visite un style différent où passé et présent se côtoient sans coup férir : moulures et parquet, tapis signés Christian Lacroix, lustres en cristal XVIIIè et lampes Flos. Quant à la table… on retrouve à sa tête les célèbres frères Jacques et Laurent Pourcel. Ils régalent leurs hôtes au travers de deux restaurants, le Jardin des sens, le gastro installé dans trois salles voûtées aux plafonds agrémentés de fresques et le bistrot La Canourgue dans le patio ou sur la terrasse.

Ce qui fait la différence : destination rêvée pour les amoureux aussi amoureux… des arts ! l’hôtel regorge d’œuvres d’art moderne qui côtoient avec bonheur fresques, lambris et boiseries, témoignages du passé. Dès l’entrée on est bluffé par les cœurs multicolores, signés Jim Dine. D’autres œuvres se découvrent tout au long du lobby, du bar, du boudoir… 

Richer de Belleval
Place de la Canourgue 34000 Montpellier
Tél. 04 99 581818

Château d’Audrieu, un lieu où le temps suspend son vol au cœur de la Normandie

Non loin des plages du Débarquement, le Château d’Audrieu, un cinq étoiles du groupe hôtelier 2L Collection, est propice au dépaysement et à la rêverie à deux grâce à son histoire remontant au XIè siècle et à son environnement au cœur d’un domaine de vingt-cinq hectares comportant jardin à la française, trois jardins dessinés par le paysagiste Louis Benech, étangs et forêt…

Ce membre des Relais &Châteaux offre 29 chambres dont 9 Junior suites portant les noms des personnages ayant marqué l’histoire du Château : Marguerite, Henriette, Bayeux, Percy… Leur déco met en avant mobilier d’inspiration XVIIè et XVIIIè, cheminées d’époque, armoires normandes…

Baptisé « Le Séran », le restaurant se déploie sur trois salles à manger à la déco très « Grand Siècle ». Un détour s’impose par le bar 1715 pour un cocktail « 44 », clin d’œil au Débarquement. Pour un moment de détente totale dans le parc de cet hôtel du Calvados, un spa estampillé Sothys ajoute l’ultime touche de charme au lieu.

Ce qui fait la différence : pour un week-end en amoureux rien ne vaut la cabane dans les arbres. Perchée à plus de 7 mètres, sa terrasse panoramique offre une vue de carte postale ur le domaine, ses jardins, son verger et sa campagne. On se croirait seul au monde !

Château d’Audrieu
14250 Audrieu.
Tél. : 02 31 80 21 52

Domaine de Riberach pour un weekend en amoureux au sein d’un ecolodge du Roussillon

En pays catalan, en pleine nature, à 25 minutes de Perpignan, le Domaine Riberach s’est installé dans l’ancienne Cave Coopérative de Bélesta. Ce lieu qui accueillait les vendanges, héberge aujourd’hui une cave de vinification et un écolodge 4 étoiles.

Les architectes-propriétaires Karin et Luc ont installé des chambres à l’intérieur des cuves offrant parquet en chêne et galets, murs blanchis à la chaux et d’autres au-dessus des cuves mixant mobilier exotique, sols d’ardoise pour un total de 18 clés. Ces dernières se répartissent en 10 chambres, 6 juniors suites et 2 chambres familiales. « La Maison du Château », sur l’éperon rocheux du château médiéval abrite, quant à elle, 4 chambres : de vrais gîtes de luxe. Pour un weekend en amoureux réussi le Domaine est doté d’un spa méditerranéen, d’une piscine naturelle, de jardins fleuris et d’un terrain de pétanque. 4 restaurants sont à la disposition des gourmets :  La Coopérative, le « Cargol’21 » : le restaurant bistronomique avec une terrasse couverte, le restaurant estival et sa cuisine « à la braise » et « comptoir cave » : un bistrot du terroir.

Ce qui fait la différence : le restaurant « la coopérative » : dans un ancien chai dont il a conservé la charpente métallique a un charme fou ! Ayant obtenu une étoile verte au guide Michelin il propose une cuisine gastronomique réalisée à partir de produits frais. 

Domaine de Riberach
2, route de Caladroy, 66720 Belesta.
Tél. : 04 68 50 30 10