Les meilleures pâtisseries japonaises de Paris

La maison du mochi

On ne présente plus les mochi, ces délicieuses pâtisseries japonaises à base de riz gluant. Le mochi sert d’accompagnement lors de la cérémonie du thé, il s’accorde particulièrement bien avec le thé matcha. Il est végétal, sans gluten et sans matière grasse. Une pâtisserie à manger sans remords.

Le plus célèbre est le daifuku, sous forme de boule fourrée, que vous trouverez à la maison du mochi. L’enveloppe de riz contient un cœur fondant à base de pâte de haricots rouges ou blancs. Depuis 2016, chez la maison du mochi, c’est Mathilda Motte revenue du Japon qui à créé toute une gamme de parfums pour ses mochi. On en retrouve à l’amande, la pistache ou encore la rose. Si vous n’habitez pas à Paris, pas de panique, la maison du mochi vous livre également.

Pour les autres, trois adresses :
39 rue du Cherche-Midi
120 rue de Turenne
30 rue Legendre

Il existe même un atelier pour apprendre à confectionner vos propres mochi.

Toraya

Si l’adresse parisienne de la maison Toraya existe depuis 1980, la création de cette enseigne remonte au XVIe siècle à Kyoto où elle était fournisseur officielle de la famille impériale. Sur place vous trouverez des namagashi, des pâtisseries qui varient au fil des saisons.

Les parfums s’inspirent entre autres des fleurs. L’ambiance y est luxueuse et épurée et on prend plaisir à y déguster un bol de thé, pourquoi pas du Dattan Sobacha avec ses grains de sarrasin torréfiés. La grande spécialité de la maison, c’est le Yokan faisant la part belle aux produits et aux goûts français. Figues au vin rouge de Banyuls, pommes au calvados, de quoi rassurer les moins aventureux. 

10 rue Saint-Florentin à Paris

Sadaharu Aoki

Sadaharu Aoki, né à Tokyo et diplômé de l’école de cuisine de Machida, arrive en France en 1991. Après avoir travaillé également en Suisse, il ouvre son premier atelier en 1998 et rencontre rapidement le succès en fournissant de grandes maisons de haute-couture telles que Kenzo, Chanel ou Christian Dior.

Sa première boutique ouvre en 2001 dans le 6e arrondissement. Depuis, les pâtisseries de Sadaharu Aoki se sont diffusées partout dans Paris. Sa spécialité ? Adapter les pâtisseries françaises aux goûts et aux produits japonais. Laissez vous surprendre par un biscuit joconde au thé vert et au chocolat, un cheesecake au yuzu, un petit chou au thé matcha ou encore un éclair au sésame noir.

35 rue Vaugirard
56 boulevard de Port-Royal
25 rue Pérignon
103 rue Saint Dominique

Tomo

Chez Tomo on vous propose des Dorayaki, sorte de pancakes japonais largement farcis. Les versions traditionnelles sont aux haricots rouges, au thé matcha ou encore au yuzu. Une gamme franco-japonaise s’inspire de nos gâteaux nationaux.

© Pâtisserie TOMO 2022

Ainsi le Paris-Kyoto rappelle le Paris-Brest sauf que le praliné est aux soba, le baba est imbibé au whisky japonais et la tarte au citron, au yuzu.

Tomo propose également des ateliers pour apprendre la pâtisserie japonaise, la cérémonie du thé ou encore la confection des dorayaki sur des plaques en fonte, tout un art.

A la tête de Tomo, un Français, Romain Gaia qui partage sa vie entre Paris et le Japon. Il collabore avec le pâtissier japonais Takanori Murata, issu d’une famille de pâtissiers de la région de Nagoya. 

11 rue Chabanais 

Aki

Tous les amateurs de pâtisseries japonaises connaissent Aki. Cette ancienne boulangerie française de la rue Sainte-Anne, devenue haut-lieu de la gourmandise nippone. Si la devanture rappelle le Paris d’antan, à l’intérieur, c’est tout un monde de desserts originaux qui s’offre à vous. On peut aussi y manger salé avec les délicieux bento,sandwich et onigiris proposés à la vente à emporter.

Chez Aki on retrouve les célèbres mochi, les dorayaki mais aussi des éclairs au yuzu ou au thé matcha. Le café situé au numéro 75 de la rue propose également un curry karaage, d’autres plats chauds et toutes les viennoiseries possibles et imaginables. La maison propose de nombreux beignets, cookies et autres biscuits, tous parfumés aux goûts du Japon permettant de s’initier sans risques à de nouvelles saveurs.

16 rue Saint-Anne
75 rue Sainte-Anne