Aventure & RoadTrip
Basque and Furious : un road trip d’exception au Pays Basque au volant du Defender 110
19 JUILLET . 2023
2023 sera l’année de tous les changements pour le groupe anglais Jaguar Land Rover. Après avoir annoncé le lancement de modèles 100% électriques, la marque s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire en adoptant une nouvelle identité.
Les aficionados des bolides tout terrains, vont voir disparaître le petit macaron vert sur le museau de leur 4×4. L’entreprise d’origine britannique (aujourd’hui propriété du géant Indien Tata) se forge une nouvelle image et se défait progressivement de l’appellation historique Land Rover. C’est donc sous la bannière JLR que va se développer le concept dit de « Maison des marques » (House of Brands), afin de renforcer la valeur d’exclusivité de chaque famille de véhicules : Jaguar, Range Rover, Discovery et Defender. Et pour se démarquer de la concurrence JLR, sort l’artillerie lourde en proposant à tous ses clients, un programme d’expériences sur mesure.
Dans la peau d’un aventurier urbain au volant d’un SUV
C’est sur les routes du Pays Basque, à bord d’un Defender 110 que nous avons eu la chance de tester ce dispositif. La première rencontre se fait sur le parking de l’aéroport de Biarritz où l’on reconnaît d’un seul coup d’œil l’emblématique 4×4. En effet, en dépit d’une nouvelle enveloppe, on retrouve chez le Defender 110 la silhouette de son illustre ancêtre sortie en 1948. Mais attention, JLR n’a pas cédé aux sirènes du « néo-vintage » très en vogue chez ses concurrents. Loin d’imiter les lignes du modèle pionnier, son Defender 110 incarne une véritable révolution en proposant un véhicule résolument tourné vers l’avenir !
Dès l’ouverture de la portière, notre carrosse se dévoile être bien plus qu’une simple machine pour baroudeurs. Son habitacle ultra confortable et sa technologie de pointe embarquée promettent de partir à la conquête de notre terrain de jeu en toute quiétude.
Cap vers Anglet où se trouve la Defender House, première maison du nom ! Un lieu unique, entre pinède et bord de mer, logé dans une villa à l’architecture rompant radicalement avec les codes des « etxeas » locales. Sa surprenante structure, mélange de bois et de métal, affiche un toit pointu et de larges baies vitrées sur toute la hauteur de ses deux niveaux. Ouvertures qui permettent de profiter de la vue imprenable sur le Golf de Chilberta, l’un des plus beaux parcours de la région.
Cet espace exclusif ouvre ses portes à des hôtes triés sur le volet, propriétaire d’un modèle de la firme. Mais attention, bien que JLR ne fasse aucune différence entre un conducteur de Discovery et celui d’un Defender 130, il faudra cependant passer par la case inscription (via le site) pour avoir la chance de goûter à la parenthèse enchantée qu’offre la maison et participer à une des expériences proposées, ici, pendant 3 semaines.
Étape 1 : la poterie Goicoechea
Après une courte pause rafraîchissante au bord de la piscine, on reprend le volant de notre bolide pour une petite balade urbaine vers le premier stop. Première surprise : le défilé de nos 4 engins en file indienne ne laisse pas les badauds et les autres automobilistes indifférents ! Il faut avouer que les dimensions du Defender 110 sont impressionnantes : presque 2 mètres de haut pour 2 mètres de large, pour 4,76 mètres de long (sans compter la roue de secours arrière). Notre engin en impose !
Arrivés à la poterie Goicoechea, à 40 km d’Anglet, dans le village des artisans d’Ossès, entre Océan et Pyrénées, au cœur de la vallée de la Nive. Ici, la famille Goicoechea fabrique et crée des poteries en terre cuite depuis 1960. Si l’entreprise artisanale est aujourd’hui dirigée par Michel et son épouse Texera, c’est Inaki, leur fil, fier représentant de la troisième génération de potiers qui nous fait la visite. On déambule entre des pots et des vases de toutes les couleurs, des saladiers de différentes tailles ou de drôles de fauteuils, tous réalisés à partir d’argile 100 % naturelle, puisée avec soin dans les carrières familiales des terres de Navarre.
Cerise sur le gâteau, on pénètre dans l’atelier où, revêtu d’un tablier (qui s’avouera être indispensable), on plonge nos mains dans la terre pour participer à la création d’un pot affichant une hauteur démesurée. Un super défouloir qui nous offre la possibilité de jeter de toutes nos forces l’argile sur une corde enroulée sur une matrice en bois. Un geste acquis de l’époque romaine et qui reste inchangé.
On aime : vivre cette expérience teintée d’accents et de générosité basque.
Poterie Goicoechea, Village des artisans, D918. 64780 Ossès
Étape 2 : la création d’un vin personnalisé
On reprend la route pour rejoindre la Defender House. Hissée à plus d’un mètre du sol dans notre Defender, on profite des paysages et de leur symphonie de diversité. À travers les larges ouvertures, on voit défiler tour à tour les collines verdoyantes où pèsent les pottoks, les maisons traditionnelles aux couleurs vives, d’immenses plages de sable doux animées par les caprices de l’océan ou encore les montagnes rocheuses qui se découpent dans le ciel. C’est les yeux amplis de cette belle harmonie que nous arrivons à la House où une autre expérience exclusive nous attend.
À l’ombre de la terrasse, une table croule sous les bouteilles, les pipettes, les verres doseurs et les entonnoirs. Ce sera donc un atelier d’œnologie animé par Philippe Magrez, himself ! L’homme bien connu des spécialistes, est un ponte dans son domaine. Fils de Bernard Magrez, à la tête d’une cinquantaine de vignobles dans neuf pays, ils sont l’une des familles productrices les plus importantes du monde. C’est donc bien accompagné que l’on tente de réveiller l’œnologue qui sommeille en nous, en réalisant son propre vin. Dans la peau de Camille Leger, héroïne de la série à succès « les Gouttes de Dieu », on se lance donc dans l’assemblage des différents cépages (ici Merlot et Cabernet Sauvignon) pour obtenir notre breuvage parfait avant de boucher et celer notre bouteille et de lui appliquer une étiquette personnalisée.
Ivre… de joie de cette nouvelle expérience nous passons à table où un diner préparé par le chef basque Mathieu Moity, fils spirituel de Michel Bras, finira de nous enivrer.
On aime : en apprendre plus sur le vin grâce aux explications pas soûlantes d’un maître œnologue.
Étape 3 : escapade de rêve dans des lodges aquatiques
L’heure est déjà bien avancée quand nous rejoignons notre hôtel, le Brindos, dernière acquisition de Millésime. Propriétaire depuis 2020, le groupe originaire de la région, a rouvert en grande pompe en avril 2022. Au château d’inspiration hispano-mauresque sont venus s’ajouter dix lodges situés au cœur d’un des plus grands lacs privés de France.
Pour rejoindre notre chambre flottante, il faudra prendre place à bord d’un petit bateau électrique qui nous attend au bout du ponton. Derrière ces cabanes bardées de bois, on découvre une décoration signée Marie-Christine Mecoen, subtil mélange entre éléments traditionnels (mobilier d’origine du château, boiseries…) et clins d’œil au Pays basque et un confort 5 étoiles. Malgré l’heure tardive on se plaît à profiter du chant tonitruant des grenouilles posée sur une chaise longue en rotin sur la terrasse du lodge. Quelques minutes plus tard, on s’endormira bercée par le clapotis paisible de l’eau et le bruit des carpes venues respirer à la surface. Une expérience unique en harmonie avec la nature environnante et les eaux miroitantes du lac.
On aime : le charme unique du petit-déjeuner gargantuesque où les spécialités locales (jambon de Bayonne, gâteau basque, Ossau-Iraty…) et les classiques (œufs brouillés, crêpes, brioche tressée…) sont servis dans une élégante vaisselle rétro.
Brindos, 1 Allée du Château, 64600. Anglet.
Dernière étape : on transforme l’essai !
Juste avant de rentrer vers la capitale, on s’offre une montée d’adrénaline avec un circuit Off-Road en pleine forêt basque. Une balade ponctuée de pente à 20 %, de chemins boueux ou de terrains accidentés que notre Defender a avalé avec une facilité déconcertante grâce à ses larges roues de 20 pouces et ses aides électroniques.
Dernier petit détour par la Defender House où on nous réserve (encore) une petite surprise ! Et c’est sous une housse noire qu’elle tente de se cacher. On devine sans mal la silhouette d’une grosse voiture, serait-ce un nouveau modèle de Defender ? Le voile glisse avec autant de délicatesse que la robe de Charlize Theron dans le spot des parfums Dior, dévoilant peu à peu la Trophy Car.
Un véhicule hybride électrique et modifié qui se voit attribuer la noble tâche d’exposer la prestigieuse Coupe Webb Ellis partout en France. Une tournée française qui s’achèvera le 14 août prochain avant le grand rendez-vous le 8 septembre au Stade de France pour le match d’ouverture de la Coupe de Monde de Rugby 2023. C’est vrai qu’on n’aurait pas pu rêver meilleur « transporteur » ! Le Defender et le rugby partagent, en effet, quelques points communs comme leurs épaules carrées, la robustesse ou encore la capacité à affronter les terrains pas toujours faciles…