5 emblématiques adresses de boutiques hôtels à Paris

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Maison Albar Hotels Le Pont Neuf 

La Samaritaine et le Louvre vous attendent à moins de 10 minutes à pied de cette plantureuse maison haussmannienne. L’entrée habillée d’une marquise, la façade ornée de nombreux balcons ouvragés lui confère un air altier que l’intérieur et ses 60 clés ne démentent pas. L’ancien siège de la maison de couture Céline ne pouvait abriter qu’un boutique hôtel 5 étoiles vibrant d’élégance. Une pointe d’Art déco, des teintes douces et des jeux de lumières, des cuirs et des velours, on est happé par cet écrin de sérénité.

© Jérôme Galland

On vous présente Odette, la table so parisienne, tenue par la famille Rostang, flanquée de son impressionnante cave à vins. La carte avoue la gourmandise, brandit les produits maison. Quant au spa, il dévoile un très bel espace, aussi lumineux que serein. Une piscine et son puits de lumière, 3 cabines dont une double pour des rituels et des massages siglés Cinq Mondes, un hammam, un bain à remous, et une revigorante douche sensorielle. Si le lieu est ouvert de 11 h à 21h, la salle de sport est accessible 24h/24h.

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Grand Hôtel du Palais Royal, le boutique hôtel de Paris centre

Le Louvre en voisin, les jardins du Palais Royal juste en face, une architecture XVIIe : cet établissement membre des Small Luxury Hotels of The World du quartier Louvre-Rivoli a tout de l’adresse chic parisienne. Lobby orné de moulages de bustes du célèbre musée, du marbre au sol et ce comptoir discret : Pierre-Yves Rochon a adopté une décoration à la fois classique et sobre, que l’on retrouve dans les 68 chambres. Moquette aux motifs sages, teintes claires rehaussées de vert tilleul ou de brun rosé, gravures ou peintures au mur composent ainsi un environnement apaisant et feutré, totalement repensé cette année. Pour toiser les toits de Paris ou contempler la place de Valois, on opte pour une chambre en hauteur, peut-être avec balcon, voire la suite Rooftop au dernier étage ; de sa terrasse paysagée on admire les plus célèbres monuments, du Sacré-Cœur à la Tour Eiffel. 

Typiquement parisien aussi, Le Café 52 étire son ambiance brasserie jusque sur sa terrasse. Le chef, Maxime Raab a pris le parti d’une carte courte qui a largement revisité ses classiques et prône une cuisine engagée et healthy : des produits de saisons en circuit court, issus de pêches responsables, et aux labels certifiés. Pour finir la soirée, on s’installe dans les confortables fauteuils du bar où l’on goûte, avec curiosité, le cocktail signature à base de compléments alimentaires Holidermie. On retrouve la marque parisienne dans le spa réfugié au sous-sol : deux cabines de soins, un hammam et une salle de fitness. Faut-il le souligner ? Le service est parfait.

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La Maison Favart

Ce boutique-hôtel de Paris est discret et pourtant, à deux pas des Grands Boulevards et de l’Opéra Comique. La belle demeure du XVIIIe siècle abritait les amours de Charles-Simon Favart – directeur du théâtre – et de son épouse, danseuse et actrice renommée. On plonge ainsi avec délectation dans l’univers romantique des 39 chambres et suites qui rendent hommage tant à l’époque qu’aux célèbres propriétaires. Un mur qui se pique de toile de Jouy, du mobilier qui affecte le style Louis XV : l’atmosphère de ce 4 étoiles, tour à tour joyeuse ou reposante, joue autant sur l’élégance que le théâtral.

Pas de restaurant mais un honesty-bar réfugié près de la cheminée qui crépite volontiers en hiver. On prend tout de même son petit déjeuner, généreusement servi, et l’on revient pour le tea-time. Quant aux concierges, ils sauront vous indiquer l’opéra à ne pas manquer ou la bonne adresse à découvrir. Intime, l’établissement l’est jusqu’à son espace bien-être que l’on aime privatiser pour une heure en amoureux ; il glisse sous ses voûtes anciennes une jolie piscine qui permet de nager à contre-courant, un sauna, et un lit de massage. Même la petite salle de sport est raffinée. 

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Monsieur Aristide Montmartre

Ce boutique-hôtel 4 étoiles répond à toutes les attentes du Montmartre bohême de la fin du XIXe siècle. L’immeuble est d’époque, son nom aussi, clin d’œil à un chansonnier alors célèbre. On y entre pour remonter le temps, au fil de cette décoration qui décline meubles chinés, tons nostalgiques de bruns et de beiges, du bois et du rotin. A chaque étage sa couleur, fil directeur pour capter la lumière naturelle en douceur. Parmi les  25 clés, certaines ouvrent sur ce jardin secret, d’autres étirent une belle terrasse, quand les suites des derniers étages s’offrent les toits parisiens.

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La modernité ? Elle se dissimule dans ses postes radios anciens reconvertis en enceinte Bluetooth, il fallait y penser ! Au restaurant, cette même envie d’antan dans l’atmosphère mais, dans les assiettes, des gouts de Méditerranée, des plats à partager et le souci d’honorer le meilleur de producteurs locaux, jusqu’à la bière qui vient de la Goutte d’or ! Du bar s’échappe une chanson oubliée mais les cocktails eux sont bien modernisés, aromatisés qu’ils sont, avec les plantes du petit potager.

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Le Narcisse blanc, le boutique hôtel des Invalides

Derrière ce nom, se cache une danseuse iconique, Cléo de Mérode, appelé Joli petit Narcisse. A cette muse de Nadar et Degas, les décorateurs de cet hôtel 5 étoiles à côté des Invalides ont emprunté le romantisme de la Belle Époque, tissant un fil rouge tout en délicatesse du lobby aux chambres sous les toits, du restaurant jusqu’au spa. 37 clés parées de tonalités blanches, sable et champagne, habillées de moulures, de cheminées ou de poutres, piquetées de  notes Art nouveau et dotées de hauts plafonds.

© guillaumedelaubier

Au sous-sol, l’Art déco domine dans l’espace bien-être : un bassin de nage à contre-courant de 13 mètres de long, un sauna et un jacuzzi, la cabine aux soins signés Clarins (bien-être on vous dit !) et pour finir, une petite salle de fitness. Couleurs douces et déco boudoir encore au restaurant Cléo pour une atmosphère intime, éclairée par la verrière ouvrant sur le patio. Il décline tous les repas, du petit déjeuner au dîner en passant par le lunch ou le tea-time. Au piano, le chef Bruno Aubin pour une carte claire et concise, des classiques juste pepsés, comme ce poireau au beurre d’algues escorté d’un œuf fumé et de coquillages.

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