Instant Hardi
Zen and Sounds : la sonothérapie expliquée par la science
22 JANVIER . 2024
Pas besoin d’assister à la la full moon de Koh Phangan pour expérimenter les gong baths. Dans le 20 ème arrondissement de Paris, le centre Zen and Sounds est l’adresse incontournable de la capitale. La marque propose aussi des séminaires et des formations dans le Sud de la France.
Amusez-vous à raconter à un ami que vous faites régulièrement des bains de gong, observez alors ses yeux ronds et son rictus au coin des lèvres. Et pourtant, la sonothérapie a le vent en poupe dans le monde du bien-être.
S’il est vrai que ce sont les beatniks qui ont importé à Woodstock les gongs himalayens datant de 8.000 ans, les scientifiques savent aujourd’hui démontrer les vertus des fréquences provenant des gongs ou des diapasons.
On distingue deux sortes de gongs. Les gongs « planétaires » sont accordés sur la fréquence de rotation de la planète qu’ils représentent. Il y a autant de gongs que de planètes.
C’est un mathématicien suisse, Hans Cousto, qui, dans les années 70, calcula la fréquence du cycle de rotation de chaque planète. Ainsi, le gong « Terre » a une fréquence de 136,10 Hertz.
Les gongs « symphoniques », eux, ne sont pas accordés sur une fréquence. Ils sont recouverts de 24 couches d’harmoniques. Ils provoquent une vague sonore qui est d’ailleurs ressentie par les malentendants qui captent la vibration.
Explication : nous avons sous notre peau des mini-récepteurs, appelés les corpuscules de Pacini, qui perçoivent les vibrations à partir de 30 hertz. Elles sont ensuite conduites, via la moelle épinière, vers notre cerveau.
Entrer en résonance
En plus des séances de gong (qui peuvent durer jusqu’à 8 heures), « Zen and Sounds » propose des « massages sonores », pratiqués habillés, à l’aide de diapasons.
On les pose sur le corps, on cible les organes, les muscles, les endroits douloureux. Anciennes contractures musculaires par exemple. Résultat évident, on ressort de là plus léger, plus souple. On flotte..
Selon Lydéric Auclair, sonothérapeute, les diapasons améliorent le sommeil et réduisent l’anxiété. Ils impactent le système neurologique par le biais des ondes cérébrales. Les travaux du professeur Frédéric Dutheil de l’Université de Clermont-Auvergne ont validé l’effet des ondes sur le stress.
La mécanique ? Notre cerveau émet des impulsions électriques et produit des ondes de relaxation (delta et thêta).
On comprend ainsi plus facilement l’étrange pouvoir de la musique de Mozart. Des chercheurs ont démontré, électroencéphalogramme à l’appui, que sa sonate K448 réduit de moitié le nombre de pics d’activité électrique dans le cerveau de malades épileptiques !
De quoi nous convaincre que « fréquences » et « vibrations » ne sont pas un vocable de gourou…
Zen and Sounds
88 boulevard de Charonne
75020 Paris
www.zen-and-sounds.com
09.54.32.99.79