Les 10 meilleures brasseries de chefs à Paris

Jòia de Hélène Darroze

Aller chez Jòia c’est un peu comme manger à la maison mais avec Hélène Darroze aux commandes. L’intérieur est cosy, chaleureux et de bon goût. La cuisine tire ses inspirations des racines d’Hélène, une cuisine franche, sudiste et de haut-goût. On passe aussi par les différentes expériences de la vie d’Hélène Darroze avec entre-autres des plats hérités de son passage chez Alain Ducasse. On à le choix entre le semainier et la carte qui évolue régulièrement. 

© Nicolas Buisson

A la carte on se régale de houmous, de poulet frit, d’artichauts vinaigrette, d’œufs mollets, de piperade, de foie gras évidemment, mais aussi de poitrine de porc confite à la feuille de figuier, de Merlu ou de Côte de veau milanaise à partager. Côté dessert, mousse au chocolat au piment d’Espelette bien sûr mais également baba imbibé de l’armagnac de la famille Darroze. Un joli choix de vin au verre et des armagnacs à découvrir, il serait dommage de s’en priver.

39 rue des Jeuneurs, 75002 Paris, ouvert toute la semaine, brunch le dimanche.

Lazare d’ Eric Frechon

Qui a dit que les restaurants de gare ne valaient pas le coup ? C’est mal connaître Eric Frechon qui vous reçoit dans un cadre confortable en ayant conservé le meilleur de cet esprit « café de la gare ». On y trouve des sardines dont raffole le chef mais aussi des rillettes ou de la terrine de volaille pour s’ouvrir l’appétit, viennent ensuite escargots, œufs mimosa, salade César, maquereau au vin blanc, tartare, saucisse purée ou un délicieux onglet béarna

© Natalia Khoroshaieva

Le semainier propose des plats coquins comme des quenelles de brochet sauce Nantua ou de la brandade gratinée. Des plats simples, parfaitement exécutés et sans perdre la touche Frechon.

Rue intérieure, 75008 Paris, ouvert toute la semaine

Aux Lyonnais d’Alain Ducasse

Inutile d’aller à Lyon, Alain Ducasse vous propose de rester à Paris pour se régaler des spécialités qui ont fait la renommée de la capitale des Gaules. On s’y retrouve immergé dans le Paris de la Belle Epoque, l’occasion de goûter aux plats emblématiques de la jolie ville de Lyon, quenelles de brochet, foie de veau ou encore écrevisses.

© Bertille Chabrolle

La nouvelle chef Victoria Boller propose une cuisine généreuse et authentique avec ce qu’il faut de modernité dans les assaisonnements.

32 rue Saint-Marc, 75002 Paris, ouvert du mercredi au samedi. Machon le dimanche de midi à 15h (le machon est un petit-déjeuner lyonnais traditionnel, il remplace ici le brunch).

L’Epi d’Or de Jean-François Piège

Jean-François Piège sait séduire avec des plats canailles comme on les aime, terrine de campagne, gigot d’agneau au four avec ses haricots cocos, salade de gésiers, confit de canard mais également une saucisse purée à tomber par terre.

On y trouve également un grand choix de petites choses à partager, toutes bien faites et sélectionnées, olives, frites à l’aïoli, poutargue, saucisson ou rillettes. On y va aussi pour des grands classiques des brasseries, le pâté en croûte bien sûr mais également un croque-monsieur d’anthologie. En dessert, il ne faut pas passer à côté du riz au lait.

25 rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris, ouvert du lundi au vendredi.

Le Chardenoux de Cyril Lignac

Dans un cadre somptueux daté de 1908, Cyril Lignac nous propose une version modernisée de l’esprit brasserie en ne proposant pas de grands classiques revisités mais plutôt des plats communs, qu’on aime tous et qu’on apprécie de pouvoir déguster dans un si beau lieu.

Des classiques venus d’ailleurs qui se sont imposés en France pour le meilleur comme une aubergine au miso et au sésame, des encornets au chorizo, des gnocchi à la stracciatella ou encore un lobster roll. Côté dessert on retrouve les classiques de la maison, baba au rhum, mille-feuille ou encore pain perdu. Simple et efficace.

1 rue Jules Vallès, 75011 Paris, ouvert toute la semaine.

Pavyllon de Yannick Alléno

Pavyllon est le comptoir gastronomique de Yannick Alléno auréolé d’une étoile au célèbre guide rouge. Situé à l’intérieur du Pavillon Ledoyen qui abrite également son restaurant gastronomique, le chef propose ici une carte bistrotière modernisée où l’on retrouve de grands classiques de la cuisine française soumis aux exigences du chef. Les sauces y sont évidemment soignées, les produits sélectionnés avec exigence et le résultat dans l’assiette est à l’image de la rigueur de Yannick Alléno.

© VERONESE

Niveau carte on y retrouve les fameux tortelli di zucca alla mantovana, recette héritée de la fameuse chef lombarde Nadia Santini mais aussi des pâtes au caviar, un exceptionnel tartare de boeuf aux notes marines, des quenelles de saint-jacques aériennes, de belles terrines de gibier en saison tout comme un chevreuil à la poivrade et salades amères d’Italie. Toute la grandeur d’un chef hors norme à prix plus doux.

8 avenue. Dutuit, 75008 Paris. Ouverture tous les jours.  

Le bistrot de La Scène de Stéphanie Le Quellec

On ne présente plus Stéphanie Le Quellec dont la cuisine raffinée s’est rapidement imposée. Son restaurant La Scène propose une des plus belles cartes de Paris mais au sein du même établissement, il est possible de découvrir et apprécier sa cuisine à prix tout doux au Bistrot.

Ici, la carte est plus simple mais bénéficie de la même qualité d’exécution et de conception. Pâté en croûte aussi beau que bon, pâtes de saison, viande rôtie au sautoir avec son jus et ses petits légumes, croque-monsieur au comté et à la truffe entre autres. En dessert, un magnifique pain perdu, des tartes et des salades de fruits délicieusement gourmandes.

32 avenue Matignon 75008 Paris. Ouvert tous les jours sauf le week-end. 

Piero TT de Pierre Gagnaire

L’amour des Français pour la cuisine italienne ne fait plus débat mais quand un chef étoilé comme Pierre Gagnaire décide de partager le meilleur de la botte revu et adapté avec ses propres canons, ça donne une table conviviale et chaleureuse où l’on se régale volontiers de friture de petits poissons, de vitello tonnato, d’un bon minestrone réconfortant mais aussi de charcuteries sélectionnées avec soin.

© Marco Strullu

Niveau pâtes on retrouve les grands classiques italiens rafraîchis avec le talent du chef, pâtes aux palourdes oui mais avec du foie gras, ravioli del plin du Piémont à l’orange sanguine et aux oursins, risotto aux huîtres croustillantes. En saison, un menu est entièrement dédié à la truffe noire d’hiver. Côté dessert, le tiramisu évidemment, la panna-cotta ou encore le bonèt piémontais.

44 rue du Bac 75007 Paris. Ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi. 

Madame Brasserie Tour Eiffel de Thierry Marx

Envie de prendre de la hauteur ? Pourquoi ne pas déjeuner en haut de la tour Eiffel et laisser le chef Thierry Marx vous régaler. Profitant d’une vue unique, on y va en famille, entres amis ou en amoureux qu’on soit touriste ou non. Ici, cuisine de saison, produits fins et assiettes lisibles.

Tout au long de la journée, du brunch au souper, la carte évolue. A midi des plats simples, connus de tous mais parfaitement exécutés par l’équipe du chef. Velouté Dubarry, oeufs en meurette, endives au jambon. Le soir, volaille rôtie, cannelloni et truffe, bœuf bourguignon et mont-blanc aux agrumes

Tour Eiffel.  Ouverture tous les jours. 

Benoit d’Alain Ducasse

Benoît est une institution au cœur de Paris depuis plus d’un siècle, l’adresse familiale fut longtemps LA référence du quartier. Elle est finalement reprise en 2005 par le chef multi-étoilé Alain Ducasse qui a su rester fidèle aux classiques de la maison tout en les modernisant.

Ici c’est le meilleur du bistrot. A la carte langue de veau Lucullus, pâté en croûte, escargots, tête de veau ravigote, cassoulet, sauté de crêtes de coq, boudin aux pommes, millefeuille, profiteroles et crêpes Suzette.

20 rue Saint Martin. 75004 Paris  Ouverture tous les jours.