Que faire à Nice pour un long week-end ?

L’hôtel du Couvent de Nice © giulioghirardistudio

Dormir au Couvent

C’est l’événement : le Couvent est un hôtel de luxe à Nice imaginé par l’hôtelier Valéry Grégo (que l’on a connu pour le Pigalle à Paris ou Les Roches Rouges à Saint Raphaël). Adossé à la colline du Château, le lieu avait disparu de la mémoire des Niçois, l’ancien couvent datant du 17ème siècle était occupé par les Visitandines jusque dans les années 80.

Une chambre de l’hôtel Le Couvent de Nice © giulioghirardistudio

Valéry Grégo aidé de Myriam Kournaf (nommée directrice de l’hôtel) a entrepris un chantier phénoménal de rénovation des lieux, l’œuvre d’une vie ! Les intérieurs ont été conçus par la très hype agence Festen, l’architecture a été pilotée par le Studio Méditerranée et le Studio Mumbai. Le résultat est exceptionnel, les hôtes bénéficient de très grands espaces, propres à ce type d’édifice religieux, longs couloirs, hauts plafonds, vastes cours intérieures.

La piscine de l’hôtel du Couvent de Nice © adriannaglaviano

La piscine accrochée aux terrasses de la colline du Château et les jardins attenants valent à eux seuls le séjour. L’art du vivre propre au Couvent se niche dans les détails, une boulangerie ouverte au public utilisant l’ancien four du Couvent, un herboriste passionné délivrant ses conseils, un fleuriste artiste véritable mémoire de Nice. L’hôtel a rejoint les établissements The Luxury Collection du groupe Marriott.

1 rue Honoré Ugo. Nice.
Téléphone Tél. : + 33 4 12 05 55 60

S’attabler chez Renée face à la mer

Il manquait une bonne table à Nice  donnant directement sur la Promenade des Anglais. C’est chose faite avec l’élégant restaurant Renée créé par Alexandre et Anastasia Varava. Le couple originaire d’Ukraine poursuit son aventure entrepreneuriale dans la gastronomie malgré le drame vécu par leur pays natal.

Le restaurant de Nice © Renée

En Ukraine, ils possèdent plusieurs restaurants demeurés ouverts depuis le début de la guerre, à Nice ils ont créé un lieu haut de gamme où le meilleur d’une cuisine française de bistrot se découvre à la carte. Le lieu s’anime de différentes expositions d’art, d’un bar aux cocktails parfaitement exécutés. A la carte, on apprécie la variété des plats proposés, de l’escalope au foie gras au Black Angus Filet Mignon Rossini.

Restaurant © Renée

La sole et son beurre blanc fumé est une petite merveille ! Côté dessert, la crème brûlée lavande est conseillée. Une dizaine de cocktails maison sont à découvrir notamment le Frida et sa tequila et liqueur de banane. La terrasse est particulièrement agréable pour le déjeuner, le soir les élégants intérieurs sont à privilégier, à noter que le service est continu.

19 Promenade des Anglais.
Réservations +33 6 89 27 30 98

L’Amour à la plage

L’hôtel Amour se double à Nice d’une plage particulièrement réjouissante. Le lieu est ouvert toute l’année, on profite aux beaux jours des matelas et des plaisirs de la baignade dans un décor joyeux et coloré, loin des plages plus classiques de la Promenade. La table vaut le coup d’œil, le service sympathique et avenant invite à se laisser tenter par une tarte aux poireaux, un poulet rôti.

Plage à Nice © Hôtel amour

On regrette côté snacking la disparition de l’excellent pan bagnat qui a laissé la place à un classique mais gourmand croque monsieur. On ne boude pas son plaisir de déjeuner face à la mer en t-shirt en plein mois de janvier ! Dès les beaux jours, il est possible de prendre un verre le soir en fond sonore le bruit des vagues. Pour les aficionados du groupe l’Amour, l’hôtel est à dix minutes à pied, là encore la table est à découvrir, la Grèce est à l’honneur d’un excellent menu.

47 Promenade des Anglais.
Réservations :  +33 4 97 14 00 83

Dîner au Taulissa

Le prodige Glenn Viel (que l’on connaît pour Baumanière) signe la carte du restaurant du nouvel hôtel Maison Albar Le Victoria. Au dernier étage, le spectacle est époustouflant, côté ville les collines qui encerclent Nice, côté mer la Promenade des Anglais, le Jardin Albert 1er. Le Taulissa dispose d’une très grande terrasse nichée non loin de la piscine réservée aux clients de l’hôtel. Au menu, Glenn Viel ne déçoit pas avec une cuisine provençale hautement maîtrisée qui s’accommode parfaitement au climat niçois, des blettes bienvenues avec l’Ombrine, des artichauts grillés au barbecue piquée d’une échalote brûlée, la pêche du jour et ses jeunes pousses de mesclun. Le décor est chaleureux dans les tons bleus de la Méditerranée.

Le restaurant © Taulissa_restaurant de l’hôtel Victoria de Nice

6 avenue de Suède.
Réservations +33 4 22 70 08 00

S’installer chez Matisse

Le musée Matisse, situé dans le quartier de Cimiez, s’est offert une jolie rénovation. L’histoire du Musée Matisse date des années 50 1950, lorsque l’artiste fit don d’une importante collection de ses œuvres à la ville de Nice, en reconnaissance de l’inspiration qu’il avait puisée dans la lumière et les paysages de la Côte d’Azur.

Villa et jardin du musée Matisse © ville de Nice

Le musée a été inauguré en 1963, soit trois ans après la mort de Matisse, et abrite aujourd’hui l’une des plus grandes collections d’œuvres de l’artiste. On y découvre toutes les périodes de la carrière de l’artiste, de ses premiers dessins et peintures aux célèbres « gouaches découpées » qu’il créa vers la fin de sa vie. Le Musée Matisse se distingue également par ses expositions temporaires, qui explorent différents aspects de l’œuvre de Matisse et mettent en lumière son influence sur l’art moderne et contemporain. 

S’inspirer de Chagall

Situé également dans le quartier de Cimiez, le Musée National Marc Chagall a été voulu comme un écrin de lumière et de spiritualité, dédié à l’œuvre de l’illustre artiste russe. Il vient d’acquérir quatre nouvelles œuvres du maître poursuivant un travail de collection depuis plus de cinquante ans. Conçu par l’architecte André Hermant en collaboration avec Chagall lui-même, le musée offre aux visiteurs une expérience artistique unique, où la couleur et la lumière s’unissent pour célébrer la vie et la foi. L’artiste a fait don à l’État français d’un ensemble d’œuvres majeures, inspirées par la Bible et destinées à être exposées dans un musée spécialement conçu pour les accueillir. Le musée a été inauguré en 1973, en présence de Chagall, et abrite aujourd’hui l’une des plus grandes collections d’œuvres de l’artiste. La collection permanente du Musée Chagall se compose de 17 grandes peintures illustrant les récits de la Genèse, de l’Exode et du Cantique des Cantiques, ainsi que de nombreuses gouaches, dessins, lithographies et sculptures. Parmi les chefs-d’œuvre exposés, on peut citer « La Création du Monde » (1953-1954), « Le Rêve d’Adam » (1954) et « Le Triomphe de la Musique » (1964), des œuvres qui témoignent de la richesse et de la diversité de l’art de Chagall.

Un verre ou plus chez Mama Shelter

Nice est  le onzième Mama Shelter de la collection  Côté déco, Philippe Starck a cédé la place à Benjamin El Doghaïli, qui insuffle à la décoration une énergie joyeuse et inventive, fidèle à l’esprit espiègle des premières adresses. À Nice, l’implantation suit la logique de la marque : investir un quartier en mutation.

L’hôtel © Mama Shelter

Riquier, à quelques pas du port et de la place Garibaldi, s’impose comme une évidence, à dix minutes des lieux les plus en vue du moment autour de la place du Pin. L’intérieur puise son inspiration dans l’héritage artistique de la Côte d’Azur, où l’ombre tutélaire de Matisse dialogue avec les oiseaux de Braque, tissant un fil méditerranéen qui frôle l’Italie voisine. Mais si les Mama Shelter séduisent, c’est aussi par leur table.

Chambre Double à l’hôtel de Nice © Mama Shelter

À Nice, les classiques qui ont fait les belles heures de Belleville ou Marseille, comme les coquillettes revisitées, côtoient des spécialités locales, à l’image des farcis niçois. Deux restaurants rythment la vie du lieu : l’un installé près du lobby, l’autre autour d’une piscine intimiste aux accents de guinguette provençale.

21 boulevard de Riquier
Téléphone : +33 4 28 95 11 91

Découvrir La Pérouse et sa piscine secrète

Adresse prisée d’une clientèle anglaise fidèle, l’hôtel de Nice La Pérouse s’est offert une spectaculaire rénovation sous la houlette des architectes Virginie Friedmann et Delphine Versace. Niché à flanc de colline, cet hôtel singulier recèle bien des secrets, à commencer par un patio enchâssé entre les murs, où une piscine s’épanouit dans la lumière tamisée. Le restaurant et le bar, ouverts au public, prolongent cette atmosphère feutrée, orchestrée par le chef Damien Andrews, dont la cuisine délicate célèbre la Provence, le terroir niçois et les saveurs marines.

L’hôtel © La Pérouse

L’ensemble évoque une place de village provençale, un lieu hors du temps où l’on vient aussi bien pour un verre que pour une parenthèse impromptue. À l’abri de l’agitation urbaine, La Pérouse cultive son identité singulière. Friedmann et Versace ont puisé leur inspiration dans l’imaginaire méditerranéen, convoquant l’ombre de Jean Cocteau et le savoir-faire des meilleurs artisans. La fresque du bar, parsemée de coquillages, a été commandée à Caroline Perrin, tandis que les couleurs vibrantes et les céramiques rendent hommage à l’art local dans un kaléidoscope lumineux. L’hôtel est membre de la collection The Small Luxury Hotels of the World.

Le restaurant de l’hôtel © La Pérouse

11 quai Rauba Capeu.
Téléphone : +334 93 62 34 63