Les meilleurs gratins dauphinois à Paris

Le gratin dauphinois originaire de l’ancienne province du Dauphiné dans l’actuelle Isère est mentionné pour la première fois quelques années avant la Révolution Française. Les officiers municipaux de la ville de Gap furent conviés par le duc Henri de Clermont-Tonnerre lors d’un dîner officiel. Au menu, rien de mieux qu’un délicieux gratin dauphinois avec quelques ortolans.

Depuis ce gratin se déguste seul ou en garniture d’une viande rôtie. Il a sa propre confrérie depuis 2019 qui en protège la recette traditionnelle, car oui, dans le véritable gratin dauphinois, pas d’œufs, de fromage ou de lardons. Juste des pommes de terre de qualité, du lait et/ou de la crème, beaucoup (beaucoup) d’ail car n’oublions pas qu’on quitte à peine la Provence et parfois de la noix de muscade. Du sel et du poivre, cela va sans dire. Rien de plus. Tout réside dans le talent du cuisinier et dans la qualité des produits.

Le Train Bleu : Le plus opulent.

Dans l’exceptionnelle salle du restaurant Le Train Bleu, juché en hauteur dans la Gare de Lyon, on peut déguster un merveilleux gratin dauphinois réalisé dans les règles de l’art d’après la recette du célèbre chef Michel Rostang, grand maître de la cuisine bourgeoise. En attendant l’arrivée de la très cérémonielle voiture de tranche, on admire les décors et le merveilleux plafond peint.

© Le Train Bleu

Le gratin dauphinois est présenté comme garniture d’un gigot d’agneau d’origine française, parfaitement rôti et subtilement parfumé d’ail. Le gigot est tranché sous vos yeux, agrémenté de ses gousses d‘ail confites en chemise et de son jus généreux. Le gratin est proposé sur le côté, parfaitement coloré, sans excès et s’attaque directement à la cuillère. Le petit Jésus en culotte de velours.

Prix : 47€
Gare de Lyon, Pl. Louis Armand, hall 1, 75012 Paris.


Relais Plaza : Le plus élégant.

Au sein de la seconde et non moins belle salle de restauration du Plaza Athénée se trouve le Relais. Ici le chef Jean Imbert et son équipe proposent un gratin dauphinois d’exception pour accompagner un délicieux filet de bœuf en brioche. L’épais morceau de filet est couché sous une très belle tranche de foie gras cuite à la perfection.

© Relais Plaza

Le plat est à mi-chemin entre le pithiviers et le bœuf Wellington d’origine dans sa pâte briochée. Le gratin lui, est réalisé dans les règles de l’art, présenté dans son poêlon en cuivre. Une peau de lait et de crème parfaitement gratinée, un peu soufflée masque les pommes de terre et vous invite au voyage.

Prix : 78€
25 Av. Montaigne, 75008 Paris

Magdalena : La garniture parfaite.

Dans cette nouvelle adresse de la prestigieuse place de la Madeleine, ouverte depuis quatre mois, on a bien compris que le gratin dauphinois était une affaire sérieuse, du coup, il est proposé en garniture de tous les plats de la carte. Bœuf bourguignon, bavette, magret, poulet aux morilles, entrecôte, carré d’agneau, Chateaubriand, ris de veau et même plats de poissons pour les plus aventureux.

© Magdalena Paris

Le gratin, d’une belle hauteur, est présenté dans un petit poêlon très élégant. On y pioche volontiers entre chaque bouchée, un vrai goût de revenez-y. En saison, il est même possible d’y ajouter une belle râpée de truffe pour les plus gourmands. On adore l’idée de pouvoir le déguster avec une viande différente à chaque fois. Finalement, ce sont peut-être elles qui deviennent l’accompagnement…

Prix : de 27 à 52€ pour le plat, l’accompagnement est compris dans le prix.
16 Pl. De la Madeleine, 75008 Paris.


Le Grand Bain : Le plus surprenant.

Attention, ici le gratin dauphinois fait peau neuve. Les couches sont superposées comme des pommes Anna, la composition est posée sur une jolie couche de tarama, elle est ensuite surmontée d’un bel œuf au plat, légèrement croustillant sur sa bordure et de lames de truffe noire en quantité.

© Le Grand bain

C’est évidemment déroutant mais surtout très bon. On peut le dire, il n’est pas forcément très catholique mais à essayer. Le reste de l’année, l’équipe ne manque pas de créativité puisqu’il est aussi proposé avec du Brillat-savarin, des poireaux et de la salade italienne de Castelfranco avec ses jolies petites taches rouges.

Prix : 15€
14 rue Dénoyez, 75020 Paris.


Le temps des cerises : Le plus régressif.

Le gratin dauphinois ne figure pas toujours à la carte mais quand c’est le cas, c’est toujours une fête. Accompagnant une belle tranche de cochon confit dans son jus avec des champignons ou d’autres plats canailles.

© Le Temps des Cerises

Le gratin est présenté directement dans l’assiette comme garniture. Le gratinage est plus léger, plus traditionnel donc et les pommes de terre sont cuites à la perfection, un délice.

Prix : En fonction du plat (environ 20€)
31 rue de la Cerisaie, 75004 Paris.