Auto
Coupés en quatre
23 MARS . 2016
Les coupés 4 places ne se contentent pas d’être plus habitables, ils possèdent également ce surcroît de distinction qui font d’eux une espèce à part, plébiscitée par les connaisseurs. Cerise sur le gâteau : le ticket d’entrée n’est pas exorbitant, raison de plus pour entrer dans le club.
Mercedes 560 SEC – entre 10 000 et 20 000 euros
« Voiture de forains » pour les mauvais esprits qui n’y connaissent rien, le coupé Classe S des années 80 (nom de code C126) est un grand classique de la marque à l’étoile, à s’offrir d’urgence. Partez en quête d’une version 560 SEC non catalysée, la plus puissante avec un V8 développant 300 ch.
Jaguar XJC – entre 20 000 et 40 000 euros
Dérivé de la « plus belle berline du monde » (la XJ6), le coupé XJC n’aura été produit que pendant cinq ans, entre 1973 et 1977. Le V12 est une masterpiece, mais le six cylindre en ligne au prestige égal est amplement suffisant de nos jours. C’est une affaire de goût, mais le toit vinyle, bien que très répandu, dénature quelque peu la ligne.
Bentley Corniche – entre 20 000 et 40 000 euros
Le coupé Rolls-Royce Corniche restera à jamais la monture de Steeve McQueen dans l’Affaire Thomas Crown. Sa variante Bentley n’en diffère que par sa calandre. Moins tape à l’œil et donc plus facile à assumer, elle est aussi plus rare, surtout en conduite à gauche. Pas hors de prix pour autant.
BMW M635 CSI – entre 30 000 et 50 000 euros
Le coupé E24 de BMW dans sa version Motorsport est un must pour tout amateur de « béhème » à gueule de squale. Avec 286 chevaux aux seules roues arrières sans aucune aide à la conduite, chaque sortie sous la pluie s’apparente à une séance de sport des plus réjouissantes. Seuls regrets : un habitacle chagrin et une cote déjà élevée.
Ferrari 365 GT4 2+2 – entre 70 000 et 100 000 euros
Présenté en 1972, ce grand coupé venu chasser en territoire allemand est aujourd’hui reconnu à sa juste valeur. Son profil, signé Fioravanti pour Pininfarina, est d’une élégance rare et sa mécanique demeure une pièce d’orfèvrerie, forte de 340 chevaux lorsqu’elle est correctement réglée. Ce qui n’est pas à la portée du premier Speedy venu.
Maserati Mexico – entre 100 000 et 150 000 euros
C’est simple : il y a quelques années, la Mexico, personne n’en voulait. 20 000 euros maximum pour les plus beaux exemplaires. Et puis, sa cote s’est envolée, dans le sillage des Mistral et autres Ghibli. La voiture est rare – moins de 500 exemplaires, et sa mécanique est exigeante. En résumé, la Mexico se mérite.
On en parle pas aujourd’hui mais on aime aussi : Fiat 130 Coupé, De Tomaso Longchamp, Bitter CD, Bristol Blenheim… A suivre donc !
Bertrand Waldbillig