Style de vie
Pas si simple, le bon t-shirt
14 AVRIL . 2020
Quoi de plus simple qu’un t-shirt ? Le sous-vêtement, qui a vu la lumière du jour avec les GI’s, a fait bien du chemin, jusqu’à devenir le vêtement le plus consensuel de notre époque. De construction simple, il n’en demeure pas moins complexe dès lors qu’il s’agit de trouver le bon. Passage en revue du vrai t-shirt, pour confiner avec style !
Par Guillaume Cadot
Vous l’aviez oublié ? Il est pourtant indispensable dans une garde-robe. Cette pièce issue du monde militaire se doit d’avoir une place méritée au Panthéon du style masculin au même titre qu’un bon jean ou une intemporelle paire de mocassins. Revue en trois points.
1. La coupe
Avant toute chose, préférez un t-shirt à manches courtes. On parle de celui venu de la Navy : col rond un peu évasé, manches courtes s’arrêtant à mi-biceps, coupe droite. Et c’est tout.
On peut aussi avoir une poche poitrine, mais rien de plus. L’importance est dans le col. Trop rond et serré, et vous portez un tricot de corps. Un bon t-shirt n’est surtout pas moulant, laissez cela aux culturistes. Il n’est pas large non plus. Le bord côte du col reste fin. Ce sont toutes ces subtilités qui font que vous portez un véritable Tee. Trop large, eh bien… c’est trop ! Les manches aussi suivent la règle : pas trop longues et coupées de biais.
Ça vous rappelle quelque chose ? Le t-shirt porté par Marlon Brando dans Un Tramway Nommé Désir ! Ou par James Dean, Ralph Lauren, Paul Newman, Steve McQueen… Bref, des hommes qui respirent l’American way of life et l’Ivy look.
2. La couleur
Pas de couleur ! Blanc ou gris chiné, c’est suffisant. On peut ajouter un bleu Navy, un vert olive passé, un mastic, à la limite…
3. Chez qui ?
Nos références vont de Hartford à Velva Sheen qui, depuis 1938, produit aux États-Unis des t-shirts et sweaters pour les universités comme pour l’armée.
Mais aussi Merz b. Schwanen, qui produit un workwear de qualité depuis les Alpes du Jura souabe en Allemagne ou encore Camber USA.
Un bon t-shirt, c’est autour de 50 euros. Pas donné pour un bout de tissu souvent blanc, comparé à ceux vendus au Monoprix ou Uniqlo, qui, au passage, ne sont pas si mal !
Bien sûr, le fin mot de l’histoire, c’est de ne jamais oublier qu’un bon t-shirt, c’est celui que vous avez beaucoup porté et usé – comme un jean. Il sera toujours plus beau fatigué que sorti de son emballage bien plié…
G.C
Et si vous aimez les t-shirt avec des motifs, inscriptions et autres dessins, on note un retour en force des t-shirt universitaires version Ivy League (même si vous n’êtes jamais allé à Harvard), les t-shirts à l’effigie de groupes de rock (prenez les authentiques !) et autres Mickey Mouse, la bonne adresse ? Le Vif dans le 16ème à Paris, la boutique de seconde main de qualité.