Culture
Multiple Art Days : 5 bons tuyaux pour acheter de l’art
30 SEPTEMBRE . 2016
Jusqu’à dimanche se déroule à la Maison Rouge à Paris MAD (Multiple Art Days), la plus grande foire consacrée aux multiples et à l’édition d’art (lithos, estampes…) L’occasion ou jamais de démarrer une collection à partir de 50 €.
1. Se fier à des éditeurs réputés
Il y a les marchands qui vendent de tout. Et ceux qui éditent les oeuvres qu’ils proposent. Ils s‘appellent Dilecta, Bernard Chauveau Editeur, Cercle d’Art, Michaël Hensworth ou Louis Vuitton (et oui !) C’est une garantie de qualité et de traçabilité, fruit d’années de collaborations avec des artistes que ces éditeurs d’art défendent.
2. Rechercher des artistes identifiés
Qu’il s’agisse de Camille Henrot, de Lee Ufan, d’Hervé Di Rosa, de Erro, ou encore d’artistes urbains montants comme Kongo, et d’artistes installés comme Alechinsky ou Marc Desgrandchamps, vous trouverez à MAD des livres numérotés signés, des lithographies, des estampes ou des digigraphies à des prix plus abordables que les toiles, sculptures ou dessins. Se baser sur la qualité d’un artiste n’est jamais un mauvais choix.
3. Apprendre à se repérer
Les œuvres multiples sont considérées comme des œuvres originales. Elles sont reproduites selon des règles précises avec un tirage limité, signé, authentifié par l’artiste et le plus souvent numérotées de 1 à … Les prix diffèrent selon la qualité du procédé utilisé, de la cote officielle de l’artiste, et du nombre de multiples édités. Les plus recherchées sont les aquatintes et les lithographies, de plus en plus rares.
4. Méfiez-vous des contrefaçons
La centaine d’exposants, artistes et éditeurs du MAD proposent des créations assez éclectiques. Suffisamment pour ne pas tomber dans le panneau du « name dropping ». Sachez en effet que beaucoup de faux Picasso, Miro, Dali entre autres circulent. Dans le doute, préférez un jeune artiste inconnu ayant produit une toute petite série.
5. Privilégier les coups de cœur
On ne saurait trop vous conseiller de vous fier à votre goût, à l’instinct du moment et à la qualité de la relation avec le marchand. Il vaut mieux vous retrouver avec quelque chose qui vous plaît, mais qui a finalement peu de valeur, plutôt que d’investir par stratégie dans une œuvre qui va terminer à la cave ou en vente aux enchères !
Thibaut Mortier
(Photographies : Thierry Richard)