Voyages
Citybreak : 5 nouvelles bonnes raisons d’aller à Vienne
10 OCTOBRE . 2017
Mais oui, pour ceux qui l’ignoraient, il existe aussi une Vienne ailleurs qu’en France ! La ville autrichienne est entre autres la capitale de la wurst, de Sissi l’Impératrice, du chocolat chaud, de la veste à boutons en corne et du loden ou de la valse. Et de plein de choses encore (Freud !). Visite à rebrousse-poil.
Plus écolo-bobo tu meurs
Arf impossible de che tromper, ici on est bien à Vienne (avec l’acchent). Tout est propre, carré, grand et blond. Pas un papier par terre, pas un klaxon, personne ne traverse en dehors des clous. Ici on croirait que ce sont des générations de Haussmann qui se sont succédées tant la ville-musée est tirée au cordeau. Sans oublier les parcs et les vélos omniprésents. On kiffe.
C’est la nouvelle capitale arty
Bien sûr il y a Klimt et Egon Schiele, le pavillon Sécession, les collections du kunsthistorisches museum et les chef-d’œuvres Art Nouveau. Mais cet automne, il ne faut surtout pas rater l’exposition des aquarelles de Erro à la galerie Ernst Hilger, ni le MUMOK, le musée d’art contemporain signé Michael Wallraff, ni les nouvelles acquisitions de l’Albertina : Katz, Warhol, Kieffer, on en passe et des meilleures.
A la 25e heure tu dormiras
Une ancienne auberge de jeunesse transformée en design hôtel sur le thème du cirque. Ici nous sommes tous fous, affiche le fronton du bâtiment, le 25 hours hotel, proche du quartier des musées. Chambres spacieuses, réception-lounge, salle de fitness, et surtout un rooftop bar qui domine la ville. DJ set le soir. Assurément the place to be, même pour boire un verre.
Fabuleuse cuisine italienne
On se croirait volontiers à Milan ou à New York chez Fabios, ce restaurant transalpin furieusement design. La viande est l’une des plus tendres qu’il nous ait été donné de goûter, les pâtes raffinées et les desserts de vraies gourmandises. Très belle carte des vins et références de grappa incroyables.
On peut prendre la ville de haut
Difficile de trouver plus impressionnant : la DC tower, la plus haute tour d’Autriche, due à l’architecte Dominique Perrault. Elle abrite un hôtel et un bar panoramique, le 57, qui fait face à la splendide toiture de la cathédrale de la ville. Le service est indigent, mais la terrasse est superbe, comme les serveuses. Un vrai Costes !
Aymeric Mantoux