Style de vie
Du pouvoir de la robe d’intérieur à l’écran
07 JANVIER . 2020
Le pouvoir de la robe d’intérieur ! Qu’elle accompagne la sortie de la chambre ou celle du bain, cette tenue pourrait nous accompagner une journée entière. Vraiment ? On a fait le tour de nos films préférés où la tenue d’intérieur est reine. Pas de doute, on peut vivre en robe de chambre ou en peignoir et même sortir avec… Revue des films essentiels pour démarrer l’année en douceur.
Par Guillaume Cadot
Pour glander
Pourquoi s’habiller après la douche matinale et quitter son peignoir en coton bouclé ultra doux ? Soit on assume comme The Dude en sortant faire ses courses avec, soit on organise sa journée off comme Ferris Bueller vêtu de sa robe de bain -qu’on garde le plus tard possible.
Comme qui ?
Matthew Broderick, Ferris Bueller’s Day Off, 1986
Jeff Bridges, The Big Lebowski, 1998
Bill Murray, Lost in translation, 2003
Pour faire riche
Quand sa vie sociale est bien remplie, que sa vie mondaine enchaîne les cafés, pousse-cafés et cigares, la robe d’intérieur fait partie de la panoplie du gentleman au même titre que la tenue blanche de tennis et le costume trois pièces rayure tennis. Elle donne une stature et une position hiérarchique évidente. Et comme disait Jean-Pierre Marielle dans Comme la lune, “tu mitrailles sec” avec une robe de chambre aubergine !
Comme qui ?
Jean-Paul Belmondo, Stavisky, 1974
Jean-Pierre Marielle, Comme La lune, 1976
Peter Ustinov, Roddy McDowall et Patrick Redfem, Evil under the sun, 1982
Avant le sport
Le gentleman aime le combat. Il peut être réglementé comme sur un ring, interdit dans un parking ou simplement périodique pour être sûr de garder la forme et rester sur ses gardes comme l’inspecteur Clouseau et son fidèle valet Cato. Alors on noue sa robe kimono en soie et on répète ses mouvements.
Comme qui ?
Peter Sellers, The Return Of The Pink Panther, 1975
Sylvester Stallone, Rocky, 1976
Brad Pitt, Fight Club, 1999
Pour faire du business
A la plage ou en terrasse, on peut garder sa robe d’intérieur pour conduire ses affaires. On montre ainsi qu’on est au-dessus de la loi du costume cravate pour passer un coup de fil et empocher le jackpot.
Comme qui ?
Dirk Bogarde, Modesty Blaise, 1966
Michael Douglas, Wall Street, 1987
Elliot Gould, Ocean’s Eleven, 2001
Pour les mâles
La séduction du gentleman passe aussi par le peignoir, qu’il soit mandarine comme celui de Thomas Crown, provienne de sa conquête comme James Bond ou encore le discret Etienne Dorsay (s’évadant par le balcon de sa maîtresse). Bref, une tenue d’homme.
Comme qui ?
Steve McQueen, Thomas Crown, 1968
George Lazenby, On Her Majesty’s Secret Service, 1969
Jean Rochefort, Un éléphant ça trompe énormément, 1976