Dossiers
Portrait et rencontre : l’été de Vanessa Seward
31 JUILLET . 2023
Pour voguer à travers l’été en toute volupté, on vous a concocté une série de portraits de personnalités qui chérissent le beau, le bon et l’exigeant, contribuant dans leur quotidien à rendre le monde plus doux, plus riche, plus stimulant… Embarquez pour un voyage autour de ce moment si particulier de l’année en compagnie de figures inspirantes !
Créatrice de mode cosmopolite qui ne cesse de se réinventer, Vanessa Seward a récemment ajouté une corde à son arc ultra créatif : la peinture, que l’on trouve exposée chez Mouvements Modernes à Paris. Des femmes portraiturées sur fond clair duquel se détachent des silhouettes élégantes, subtilement sensuelles, icônes d’hier ou d’aujourd’hui, saisies dans des plans serrés qui hypnotisent le spectateur. Pour cette Argentine élevée entre Londres et Paris, formée au Studio Berçot puis passée chez Chanel aux côtés de Karl Lagerfeld, Saint Laurent sous Tom Ford, Azzaro en tant que directrice artistique, APC et la Redoute, la peinture est arrivée naturellement. Elle a longtemps dessiné pour la mode, des looks ou plutôt des allures intemporelles au chic sans pareil destinés à la femme moderne.
Le Covid faisant son œuvre, elle a saisi l’occasion d’une parenthèse au calme pour prendre ses pinceaux – succédant à sa mère ancienne élève des Beaux Arts – et faire ce qu’elle sait faire de mieux : sublimer la femme. Saisir ses forces et comprendre ses fragilités.
Qu’elle les habille à la ville comme à la scène, créant ainsi des costumes pour Valérie Lemercier (Main dans la Main de Donzelli) ou Fanny Ardant (Miroir mon amour de Siegrid Alnoy), pour le théâtre du Châtelet à l’occasion des Parapluies de Cherbourg, ou qu’elle les peigne, Vanessa excelle dans l’art de magnifier les femmes et leurs corps.
Puisant aussi bien du côté des influences seventies, que de l’âge d’or hollywoodien ou des pré-raphaélites, elle chérit une vision de la femme gracieuse, glamour et forcément quelque peu mystérieuse.
Et comme son style racé fait forcément des émules, elle a aussi sorti un guide (de la gentlewoman) généreux et drôle, sous la forme d’un abécédaire illustré composé d’anecdotes et de conseils précieux. On se hâte de découvrir sa vision de l’été !
Une destination
Les Cornouailles au sud de l’Angleterre, ma sœur vit là bas et je trouve que c’est l’un des plus beaux endroits du monde et en plus j’apprécie le climat moins chaud l’été que dans le sud de l’Europe.
Il y a des plages magnifiques (des vagues parfaites pour surfer) et la campagne autour est merveilleuse.
Je rêve de visiter les îles Scilly juste à côté.
C’est un peu difficile d’accès mais je recommande de prendre le train depuis Londres jusqu’à Penzance (ils ont un wagon restaurant un peu chic à bord (nappes blanches etc.)) et les paysages de la côte ouest anglaise sont à couper le souffle.
Un musée / une fondation / lieu culturel
Le Barbara Hepworth museum et son jardin dans le village sur la côte Saint Ives.
J’ai découvert cette artiste fascinante grâce à ma sœur et le jardin avec les sculptures est magnifique et le village de Saint Ives est extrêmement joli.
Barbara Hepworth Museum and Sculpture Garden | Tate
Un menu/ un plat
Du maquereau grillé sur la plage.
Une lecture
Rebecca de Daphné du Maurier
Un film
Bonjour Tristesse d’Otto Preminger, Saint Tropez dans les années 50, David Niven, Jean Seberg, les titres de Saul Bass..
Un son
Tricatel Machine , ça vient de sortir chez Tricatel ou « les Cyclades électronique » de Bertrand Burgalat