Ateliers Auguste

C’est un simple tweet qui m’amena par un jour pluvieux d’automne Impasse Mont Louis à la découverte des Ateliers Auguste, jeune marque française de sacs français. Tout était réuni pour une rencontre réussie : un écrin néo industriel, des créateurs passionnés et sincères et surtout des produits séduisants à l’ADN irréprochable. Le charme opéra sur le champ ; ce qui ne devait être qu’un premier contact se transforma en séance shopping qui me vit repartir un sac Ménilmontant sur le dos; sac qui conformément à la réclame s’avéra parfaitement étanche sur le chemin du retour. Un an et demi et autant de trajets pendulaires motorisés après, il l’est toujours.

Les Ateliers Auguste, c’est l’histoire de copains qui firent le pari de lancer une ligne complète de sacs fabriqués en France (besace, sacoche, sac à dos, tote bag et 48h), proposant les produits qu’ils auraient aimés trouver ailleurs. Leurs sacs conjuguent tradition pour les matériaux et la façon et culture urbaine pour l’inspiration. Initialement proposée dans une séduisante association coton waxé/cuir, la gamme de sacs se décline aujourd’hui avec bonheur en toile canvas.

La fabrication de qualité est réalisée en Vendée, comme en atteste le discret blason tricolore. Si les créateurs quêtent le produit français, comme le cuir tanné dans la Loire ou les fermetures YKK, ils acceptent, au nom de la qualité, d’aller chercher outre-manche la toile waxée. Portant des noms de quartiers de Paris, les sacs sont bien pensés et très bien faits. Nombreux sont les détails pratiques et esthétiques comme les poches intérieures orange flashy ou les pattes en cuir qui viennent twister un dessin qui peut paraître classique au premier abord. Détail séduisant, du à leur fabrication en petite série, les sacs évoluent au gré des remarques des clients.

Afin d’en développer la distribution, de pouvoir expliquer leur démarche et montrer leurs produits, Laurent et Xavier ont ouvert récemment une petite boutique parisienne à Bastille. Autant dire que l’on vous encourage à aller y faire un tour.

Jérôme Langlais